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Sophus Lie, Friedrich Engel et le problème de Riemann ... - DMA - Ens

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Première solution au problème <strong>de</strong> <strong>Riemann</strong>-Helmholtz. 277Ce qui importe maintenant pour cela, c’est <strong>de</strong> déterminer plus précisémentla forme <strong>de</strong> la longueur d’un élément courbe. À c<strong>et</strong>te fin,<strong>Riemann</strong> adm<strong>et</strong> sans aucun mot <strong>de</strong> justification que <strong>de</strong>ux points quelconques<strong>de</strong> R n qui ne sont pas infiniment voisins ont aussi une distanc<strong>et</strong>out à fait déterminée l’un par rapport à l’autre, à savoir il pose àl’avance <strong>et</strong> sans plus <strong>de</strong> façons l’existence d’une fonction :Ω ( x 1 . . .x n ; x 0 1 . . .x 0 n),qui a la même va<strong>le</strong>ur pour tous <strong>le</strong>s points x 1 . . .x n qui « sont aussi lointainementdistants (g<strong>le</strong>ich weit abstehen) » du point x 0 1 . . .x0 n . On nevoit pas si <strong>Riemann</strong> a voulu faire une nouvel<strong>le</strong> hypothèse avec cela, ousi il a voulu signifier que l’existence d’une tel<strong>le</strong> fonction Ω décou<strong>le</strong> <strong>de</strong>l’existence d’une longueur d’élément courbe ayant la constitution indiquée.En tout cas, c<strong>et</strong>te <strong>de</strong>rnière possibilité n’est pas immédiatementclaire, car il est certain que l’existence d’une tel<strong>le</strong> fonction Ω décou<strong>le</strong><strong>de</strong> l’existence d’une longueur d’élément courbe seu<strong>le</strong>ment lorqu’entre<strong>de</strong>ux points, une ligne la plus courte possib<strong>le</strong> est en même temps déterminéeau moyen d’une tel<strong>le</strong> longueur d’élément courbe ; il <strong>de</strong>vrait doncêtre démontré d’abord que l’existence <strong>de</strong> tel<strong>le</strong>s lignes <strong>le</strong>s plus courtespossib<strong>le</strong>s, décou<strong>le</strong> <strong>de</strong>s hypothèses qui ont été faites auparavant sur lalongueur d’un élément courbe.On peut se convaincre directement que l’existence d’une longueur d’élémentcourbe :ω ( x 1 ...x n ; dx 1 ...dx n),qui est une fonction homogène quelconque du premier <strong>de</strong>gré par rapport àdx 1 ... dx n , ne perm<strong>et</strong> pas toujours d’en tirer l’existence d’une fonction distance:Ω ( x 1 ...x n ; y 1 ...y n)entre <strong>de</strong>ux points finiment éloignés l’un <strong>de</strong> l’autre.Soit en eff<strong>et</strong> Γ <strong>le</strong> plus grand groupe continu <strong>de</strong> transformations ponctuel<strong>le</strong>sréel<strong>le</strong>s <strong>de</strong> R n par <strong>le</strong>squel<strong>le</strong>s la longueur ω(x,dx) d’un élément courbereste invariante. Alors nous pouvons manifestement exprimer aussi l’existence<strong>de</strong> c<strong>et</strong>te longueur d’un élément courbe en disant : <strong>le</strong>s <strong>de</strong>ux points infinimentvoisins x ν <strong>et</strong> x ν + dx ν ont l’invariant : ω(x,dx) relativement à Γ. De même,l’existence d’une fonction distance Ω(x,y) reviendrait à ce que <strong>de</strong>ux points x ν<strong>et</strong> y ν qui sont finiment éloignés l’un <strong>de</strong> l’autre ont l’invariant Ω(x,y) relativementau groupe Γ.Mais maintenant, <strong>de</strong>ux points infiniment voisins x ν <strong>et</strong> x ν + dx ν peuventtrès bien avoir un invariant <strong>de</strong> la forme ω(x,dx) relativement à un groupe, sans

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