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Sophus Lie, Friedrich Engel et le problème de Riemann ... - DMA - Ens

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Critique <strong>de</strong>s recherches helmholtziennes. 249ils r<strong>et</strong>ournent fina<strong>le</strong>ment <strong>et</strong> simultanément, mais sans revenir en arrière,à <strong>le</strong>ur situation initia<strong>le</strong> ; ou bien, pour exprimer cela plus précisément :si :x ′ 1 = α 1(t) x ′ + α 2 (t) y ′ + α 3 (t) z ′y ′ 1 = β 1(t) x ′ + β 2 (t) y ′ + β 3 (t) z ′z ′ 1 = γ 1 (t) x ′ + γ 2 (t) y ′ + γ 3 (t) z ′sont <strong>le</strong>s équations finies d’un tel sous-groupe à un paramètre sous <strong>le</strong>urforme canonique, il se produit fina<strong>le</strong>ment <strong>le</strong> cas, lorsque la variab<strong>le</strong>réel<strong>le</strong> t croît continuel<strong>le</strong>ment à partir <strong>de</strong> 0 <strong>et</strong> pour une certaine va<strong>le</strong>urfinie positive <strong>de</strong> t, que : x ′ 1 : y ′ 1 : z ′ 1 est proportionnel à : x ′ : y ′ : z ′ .Nous allons montrer que ces axiomes suffisent entièrement à caractériser<strong>le</strong>s mouvements euclidiens <strong>et</strong> non-euclidiens.Tout d’abord, nous <strong>de</strong>vons déterminer quel<strong>le</strong> forme possè<strong>de</strong> <strong>le</strong>groupe linéaire homogène mentionné dans <strong>le</strong>s axiomes.Soit : x ′ 1 , x′ 2 , x′ 3 <strong>le</strong>s coordonnées <strong>de</strong> l’élément linéaire passant parun point fixé en position généra<strong>le</strong> ; d’après <strong>le</strong>s hypothèses posées, <strong>le</strong>groupe linéaire homogène g attaché à ce point contient alors trois transformationsinfinitésima<strong>le</strong>s indépendantes <strong>de</strong> la forme :(29)1,2,3∑µ να kµν x ′ µ p′ ν (k = 1,2, 3).Parmi ces transformations infinitésima<strong>le</strong>s, il peut y en avoir au plus une 2qui fixe chaque élément linéaire : x ′ 1 : x′ 2 : x′ 3 , <strong>et</strong> par conséquent il estcertain que la variété <strong>de</strong>ux fois étendue <strong>de</strong>s ∞ 2 éléments linéaires :x ′ 1 : x ′ 2 : x ′ 3 est transformée par g via l’action d’un groupe projectif g,qui possè<strong>de</strong> soit trois, soit <strong>de</strong>ux paramètres.Si nous rapportons projectivement notre variété <strong>de</strong>s ∞ 2 élémentslinéaires aux points réels d’un plan, alors g se présente comme ungroupe projectif g ′ du plan ayant <strong>de</strong>ux ou trois paramètres. Chaque sousgrouperéel à un paramètre <strong>de</strong> g ′ est alors constitué <strong>de</strong> tel<strong>le</strong> sorte quedans la forme canonique <strong>de</strong> ses équations finies :x ′ = ϕ(x, y; t),y ′ = ψ(x, y; t),<strong>le</strong>s quantités x ′ <strong>et</strong> y ′ sont <strong>de</strong>s fonctions périodiques <strong>de</strong> la variab<strong>le</strong> réell<strong>et</strong>. Tous <strong>le</strong>s points réels qui ne restent pas invariants par l’action d’un telgroupe à un paramètre, se meuvent alors sur <strong>de</strong>s courbes réel<strong>le</strong>s qu’ilsparcourent continûment dans toute <strong>le</strong>ur extension, <strong>et</strong> pour préciser, <strong>de</strong>2 Dans <strong>le</strong> groupe linéaire en dimension n quelconque, seu<strong>le</strong> l’homothétie <strong>de</strong> générateurinfinitésimal x ′ 1 p′ 1 + · · · + x′ n p′ n laisse fixe toutes <strong>le</strong>s éléments linéaires.

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