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Sophus Lie, Friedrich Engel et le problème de Riemann ... - DMA - Ens

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190 Division V. Chapitre 20. § 87.<strong>de</strong> z qui rend ϕ 3 = 1, <strong>et</strong> comme cela n’a pas d’influence sur p <strong>et</strong> sur q,il en décou<strong>le</strong> que <strong>le</strong>s trois premières transformations infinitésima<strong>le</strong>s <strong>de</strong>notre groupe se présentent maintenant sous la forme :p, q, xq + r.En calculant <strong>le</strong>s croch<strong>et</strong>s <strong>de</strong> : xp+yq+ϕ 4 r avec p <strong>et</strong> q, on vérifie, exactementcomme pour ϕ 3 , que ϕ 4 dépend seu<strong>le</strong>ment <strong>de</strong> z ; mais commepar ail<strong>le</strong>urs on obtient aussi 15 :[xq + r, xp + yq + ϕ4 (z) r ] = ϕ ′ 4(z) r,il s’ensuit que ϕ ′ 4(z) = 0, d’où ϕ 4 (z) = c, <strong>de</strong> tel<strong>le</strong> sorte que nousobtenons la transformation infinitésima<strong>le</strong> :xp + yq + cr.Exactement comme pour ϕ 3 <strong>et</strong> ϕ 4 , on vérifie aussi que ϕ 5 ne dépendque <strong>de</strong> z ; <strong>de</strong> plus, nous obtenons :[xq + r, xp − yq + ϕ5 (z) r ] = −2xq + ϕ ′ 5(z) r,<strong>et</strong> donc 16 : ϕ ′ 5 (z) = −2, c’est-à-dire : ϕ 5(z) = −2z + const. Mais enintroduisant une nouvel<strong>le</strong> coordonnée z, on peut annu<strong>le</strong>r la constanted’intégration, sans modifier la forme <strong>de</strong>s précé<strong>de</strong>ntes 17 transformationsinfinitésima<strong>le</strong>s. <strong>Ens</strong>uite, en calculant <strong>le</strong> croch<strong>et</strong> :[xp + yq + cr, xp − yq − 2zr]= −2cr15 Il sera maintenant fréquemment sous-entendu que <strong>le</strong>s croch<strong>et</strong>s [ ]X j , X k calculéspar la suite doivent, d’après l’hypothèse que X 1 , . . . , X 6 forment une algèbre <strong>de</strong><strong>Lie</strong>, s’exprimer comme certaines combinaisons linéaires λ 1 X 1 + · · · + λ 6 X 6 à coefficientsconstants <strong>de</strong> X 1 , . . .,X 6 eux-mêmes. Dans la plupart <strong>de</strong>s cas, en inspectantla partie en p <strong>et</strong> en q <strong>de</strong> chaque X k , on voit d’un seul coup d’œil <strong>le</strong>s seuls constantesλ k possib<strong>le</strong>s qui peuvent apparaître, sans avoir à résoudre un système linéaire. Unefois que ces constantes sont déterminées, on en déduit une condition intéressante sur<strong>le</strong>s fonctions inconnues ϕ 1 , . . . , ϕ 6 . Par exemp<strong>le</strong>, lorsque <strong>le</strong> croch<strong>et</strong> calculé est <strong>de</strong> laforme ψ r, nécessairement toutes <strong>le</strong>s constantes λ k sont nul<strong>le</strong>s, donc ψ ≡ 0, <strong>et</strong> celadonne une équation différentiel<strong>le</strong> sur <strong>le</strong>s inconnues ϕ k . <strong>Engel</strong> <strong>et</strong> <strong>Lie</strong> organisent <strong>le</strong>s calculs<strong>de</strong> tel<strong>le</strong> sorte que la détermination <strong>et</strong> la normalisation <strong>de</strong> ces fonction s’effectuent<strong>de</strong> manière progressive <strong>et</strong> graduel<strong>le</strong>.16 Ce croch<strong>et</strong> doit être combinaison linéaire <strong>de</strong>s six transformations infinitésima<strong>le</strong>s(27), dont <strong>le</strong>s quatre premières : p, q, xq + r <strong>et</strong> xp + yq + cr ont déjà été normalisées.Puisque <strong>le</strong> membre <strong>de</strong> droite du croch<strong>et</strong> calculé contient seu<strong>le</strong>ment <strong>le</strong> terme−2xq en p <strong>et</strong> en q, la combinaison linéaire en question ne peut être que : −2 (xq + r),d’où ϕ ′ 5 (z)r = −2 r.17 Les quatre premières transformations infinitésima<strong>le</strong>s déjà normalisées sont <strong>de</strong>la forme ξ p + ζ q, sans terme en ζ r, <strong>et</strong> el<strong>le</strong>s restent invariab<strong>le</strong>s par tout changement<strong>de</strong> coordonnées <strong>de</strong> la forme x = x, y = y, z = z(x, y, z).

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