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Sophus Lie, Friedrich Engel et le problème de Riemann ... - DMA - Ens

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Critique <strong>de</strong>s recherches helmholtziennes. 239que l’on obtient lorsqu’on différentie <strong>le</strong>s équations (15) <strong>et</strong> que l’on poseensuite : x = y = z = 0. Il est clair que ces transformations en <strong>le</strong>s variab<strong>le</strong>s: dx, dy, dz forment un groupe, <strong>et</strong> pour préciser, nul autre groupeque <strong>le</strong> groupe linéaire homogène qui est attaché [zugeordn<strong>et</strong>] à l’origine<strong>de</strong>s coordonnées par tous <strong>le</strong>s mouvements du groupe, <strong>et</strong> qui indique notammentcomment sont transformés <strong>le</strong>s éléments linéaires : dx : dy : dzpassant par l’origine <strong>de</strong>s coordonnées, dès qu’on l’a fixée (voir Tome I,Théorème 109, p. 603 1 ).Jusqu’à ce point, <strong>le</strong>s développements <strong>de</strong> Monsieur <strong>de</strong> Helmholtzsont irréprochab<strong>le</strong>s. Mais maintenant, il adm<strong>et</strong> tacitement <strong>et</strong> sans unmot <strong>de</strong> justification que tous ses axiomes, qu’il a posés au suj<strong>et</strong> <strong>de</strong>smouvements encore possib<strong>le</strong>s après fixation d’un point, peuvent aussis’appliquer aux points qui sont infiniment voisins du point fixé, <strong>et</strong> doncque s’ils s’appliquent à <strong>de</strong>s points finiment éloignés <strong>le</strong>s uns <strong>de</strong>s autres, ils’ensuit qu’ils s’appliquent en même temps à <strong>de</strong>s points infiniment voisins.Pour l’exprimer plus précisément : il s’imagine <strong>le</strong> groupe linéairehomogène :(16’)⎧⎪⎨x ′ = λ 1 x + λ 2 y + λ 3 zy ′ = µ 1 x + µ 2 y + µ 3 z⎪⎩z ′ = ν 1 x + ν 2 y + ν 3 zcomme un groupe <strong>de</strong> mouvements qui laisse invariante l’origine <strong>de</strong>scoordonnées, <strong>et</strong> il pose à l’avance que <strong>le</strong> groupe (16’) satisfait alorstoujours ses axiomes, lorsque <strong>le</strong> groupe (15) <strong>le</strong>s satisfait. C’est sur c<strong>et</strong>tesupposition que reposent tous ses développements subséquents.Nous voulons d’abord montrer que c<strong>et</strong>te supposition a la même significationqu’une autre supposition, que l’on peut exprimer <strong>de</strong> manièreappropriée, <strong>et</strong> ensuite, au moyen d’une série d’exemp<strong>le</strong>s, nous allonsmontrer clairement l’irrecevabilité <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te supposition dans son intégralité.1 Ce théorème énonce que chaque groupe X 1 f, . . . , X r f <strong>de</strong> l’espace x 1 , . . . , x nassocie à tout point x 0 1 , . . . , x0 n fixé en position généra<strong>le</strong> un groupe linéaire homogène<strong>de</strong> R n parfaitement déterminé, <strong>le</strong>quel indique <strong>de</strong> quel<strong>le</strong> manière sont transformés <strong>le</strong>séléments linéaires passant par ce point.

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