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Sophus Lie, Friedrich Engel et le problème de Riemann ... - DMA - Ens

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Chapitre 1. L’ouverture riemannienne 49(δx 1 , . . .,δx n ) avec un symbo<strong>le</strong> δ pour plus d’homogénéité conceptuel<strong>le</strong>,<strong>le</strong>s termes d’ordre <strong>de</strong>ux <strong>de</strong> la métrique s’écrivent alors commeune certaine forme quadratique :13n∑n∑i,j=1 k,l=1R i,j;k,l(δxi dx k − δx k dx i)·(δxj dx l − δx l dx j)en <strong>le</strong>s coordonnées plückériennes δx i1 dx i2 − δx i2 dx i1 du 2-plan infinitésima<strong>le</strong>ngendré par (dx 1 , . . .,dx n ) <strong>et</strong> (δx 1 , . . .,δx n ) basés au point<strong>de</strong> référence. Pour obtenir la courbure <strong>de</strong> Gauss <strong>de</strong> la surface formée<strong>de</strong>s géodésiques dirigées par <strong>le</strong> 2-plan αdx+βδx (à un facteur constantprès), il suffit <strong>de</strong> diviser c<strong>et</strong>te expression par <strong>le</strong> carré <strong>de</strong> l’aire infinitésima<strong>le</strong>du triang<strong>le</strong> 0, dx, δx. Il est quasiment certain que <strong>Riemann</strong> s’estinspiré <strong>de</strong> l’énoncé similaire en dimension 2 connu par <strong>le</strong>s continuateurs<strong>de</strong> Gauss, <strong>et</strong> nous pouvons conclure que c’est l’exigence <strong>de</strong> représentationintuitive d’une multiplicité par <strong>de</strong>s tranches bidimensionnel<strong>le</strong>s quia conduit <strong>Riemann</strong> vers la courbure sectionnel<strong>le</strong>.1.20. Caractérisation <strong>de</strong>s variétés loca<strong>le</strong>ment euclidiennes. Le développement<strong>de</strong> Taylor dans <strong>de</strong>s coordonnées géodésiques riemanniennesnorma<strong>le</strong>s offre l’accès <strong>le</strong> plus direct aux composantes <strong>de</strong> courbure, maisc<strong>et</strong>te approche présente l’inconvénient d’être confinée à un seul point.Dans la <strong>de</strong>uxième <strong>et</strong> <strong>de</strong>rnière partie <strong>de</strong> la Commentatio ([132], pp. 380–383), <strong>Riemann</strong> cherche à réduire l’équation différentiel<strong>le</strong> <strong>de</strong> la conduction<strong>de</strong> la cha<strong>le</strong>ur :∑(∂ ∑)∂ub ij = h ∂u∂si i ∂sj j ∂tà une forme la plus simp<strong>le</strong> possib<strong>le</strong>. Il ramène alors ce problème à latransformation d’une métrique quadratique :∑ι, ι ′ b ι, ι ′ ds ι ds ι ′en une métrique plate euclidienne ∑ ι,ι ′ a ι, ι ′ ds ι ds ι ′ dont tous <strong>le</strong>s a ι, ι ′sont constants, métrique qui est donc équiva<strong>le</strong>nte à ds 2 1 + · · · + ds2 n . Parun calcul assez elliptique, <strong>Riemann</strong> trouve la condition nécessaire quepour toute col<strong>le</strong>ction <strong>de</strong> quatre indices ι, ι ′ , ι ′′ , ι ′′ , l’expression suivante :(I)0 = ∂2 b ι, ι ′′∂s ι ′∂s ι ′′′∑+ 1 2+ ∂2 b ι ′ , ι ′′′∂s ι ∂s ι ′′− ∂2 b ι, ι ′′′∂s ι ′∂s ι ′′− ∂2 b ι ′ , ι ′′∂s ι ∂s ι ′′′ν, ν ′ (pν, ι ′ , ι ′′′ p ν ′ , ι, ι ′′ − p ν, ι, ι ′′′ p ν ′ , ι ′ , ι ′′ ) β ν, ν ′B ,

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