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Sophus Lie, Friedrich Engel et le problème de Riemann ... - DMA - Ens

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Deuxième solution au problème <strong>de</strong> <strong>Riemann</strong>-Helmholtz. 299Par G, nous voulons entendre un groupe continu fini ou infini quelconquequi est engendré par <strong>de</strong>s transformations infinitésima<strong>le</strong>s <strong>et</strong> quisatisfait <strong>le</strong>s Axiomes III <strong>et</strong> IV.Puisque <strong>le</strong>s équations (6) sont i<strong>de</strong>ntiquement réalisées pour : x 1 =x 0 1, x 2 = x 0 2, x 3 = x 0 3, il y a toujours, parmi l’ensemb<strong>le</strong> <strong>de</strong> tous <strong>le</strong>spoints réels : x 1 , x 2 , x 3 qui satisfont l’équation (6), une famil<strong>le</strong> continuenon divisée en plusieurs parties, dans laquel<strong>le</strong> est contenu <strong>le</strong> point :x 0 1, x 0 2, x 0 3. D’après l’Axiome III, c<strong>et</strong>te famil<strong>le</strong> <strong>de</strong> points forme (en général)une surface passant par <strong>le</strong> point : x 0 1, x 0 2, x 0 3 (il est cependant imaginab<strong>le</strong>aussi qu’el<strong>le</strong> se réduise à une courbe passant par ce point, voire àce point lui-même). Quoi qu’il en soit, nous voulons l’appe<strong>le</strong>r une pseudosphèreappartenant au groupe G, <strong>et</strong> pour préciser, une pseudosphère<strong>de</strong> centre : y1, 0 y2, 0 y3 0 (cf.p. 171).Notre Axiome III exprime maintenant visib<strong>le</strong>ment qu’une pseudosphère<strong>de</strong> centre : y1 0, y0 2 , y0 3 ne passe jamais par son centre. En celarési<strong>de</strong> <strong>le</strong> fait que <strong>de</strong>ux points séparés restent aussi séparés, quand toutes<strong>le</strong>s transformations <strong>de</strong> G agissent, <strong>et</strong> donc que <strong>de</strong>ux points finiment éloignésl’un <strong>de</strong> l’autre ne peuvent jamais être transformés en <strong>de</strong>ux pointsinfiniment voisins (cf.p. 290).Mais notre Axiome IV peut à présent être exprimé <strong>de</strong> la manièresuivante : autour du point : y1, 0 y2, 0 y3, 0 une région finie trois fois étenduepeut être délimitée <strong>de</strong> tel<strong>le</strong> sorte qu’après fixation du point : y1, 0 y2, 0 y3,0chaque autre point réel <strong>de</strong> la région peut se mouvoir <strong>de</strong> manière complètementlibre sur la pseudosphère centrée en <strong>le</strong> point : y1 0, y0 2 , y0 3 quipasse par lui.Avant <strong>de</strong> passer à la détermination <strong>de</strong> tous <strong>le</strong>s groupes G qui satisfontnos axiomes, nous voulous encore comparer en peu <strong>de</strong> mots nos axiomes auxaxiomes helmholtziens.Dans ses axiomes, Monsieur <strong>de</strong> Helmholtz <strong>de</strong>man<strong>de</strong> réel<strong>le</strong>ment plus quenous, même quand on fait complètement abstraction <strong>de</strong> son axiome <strong>de</strong> monodromie.Comme cela a été démontré auparavant, il décou<strong>le</strong> en eff<strong>et</strong> <strong>de</strong> ses troispremiers axiomes que <strong>le</strong>s mouvements forment en général un groupe continufini, qui est engendré par <strong>de</strong>s transformations infinitésima<strong>le</strong>s ; toutefois, nous<strong>de</strong>mandons simp<strong>le</strong>ment dans notre Axiome II que <strong>le</strong>s mouvements forment ungroupe continu engendré par <strong>de</strong>s transformations infinitésima<strong>le</strong>s, donc nousn’excluons pas <strong>de</strong>puis <strong>le</strong> début la possibilité que <strong>le</strong> groupe soit infini. D’autrepart, nos Axiomes III <strong>et</strong> IV exigent essentiel<strong>le</strong>ment moins que <strong>le</strong> troisièmeaxiome helmholtzien.En eff<strong>et</strong>, alors que Monsieur <strong>de</strong> Helmholtz exige que chaque point soitmobi<strong>le</strong> d’une manière parfaitement libre, tant qu’il n’est pas restreint par <strong>le</strong>s

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