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Sophus Lie, Friedrich Engel et le problème de Riemann ... - DMA - Ens

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248 Division V. Chapitre 21. § 95.allons nous rattacher tout d’abord dans <strong>le</strong> § 95 aux hypothèses que Monsieur<strong>de</strong> Helmholtz a posées au cours <strong>de</strong> ses calculs.§ 95.Considérations se rattachant aux calculs helmholtziens.Dans <strong>le</strong> paragraphe précé<strong>de</strong>nt, nous avons vu que Monsieur <strong>de</strong>Helmholtz applique sans plus <strong>de</strong> façons ses axiomes à <strong>de</strong>s points infinimentvoisins. Dans la supposition erronée que cela soit autorisé rési<strong>de</strong>la faib<strong>le</strong>sse <strong>de</strong>s développements helmholtziens ; l’introduction <strong>de</strong> c<strong>et</strong>tesupposition ôte toute force <strong>de</strong> preuve à sa réf<strong>le</strong>xion.Mais on peut éviter c<strong>et</strong>te erreur, si l’on dispose dès <strong>le</strong> début <strong>le</strong>saxiomes helmholtziens <strong>de</strong> tel<strong>le</strong> sorte qu’ils se réfèrent simp<strong>le</strong>ment à <strong>de</strong>spoints infiniment voisins ; on peut alors toujours s’arranger pour que <strong>le</strong>scalculs helmholtziens parviennent effectivement au but en prenant pourbase <strong>le</strong>s axiomes formulés <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te façon. Comme cela est possib<strong>le</strong> <strong>de</strong>diverses manières <strong>et</strong> puisque cela ne vaut pas la peine <strong>de</strong> discuter àfond <strong>le</strong>s différentes possibilités, nous nous contenterons <strong>de</strong> ce qui suit :nous poserons un système d’axiomes qui se réfère à <strong>de</strong>s points infinimentvoisins <strong>et</strong> qui, sans concor<strong>de</strong>r avec <strong>le</strong>s hypothèses que Monsieur<strong>de</strong> Helmholtz a introduites tacitement dans ses calculs, sont cependanttrès analogues avec cel<strong>le</strong>s-ci. <strong>Ens</strong>uite, nous démontrerons par <strong>de</strong>s calculsqui ne s’écartent pas dans <strong>le</strong>ur principe <strong>de</strong> ceux <strong>de</strong> Monsieur <strong>de</strong>Helmholtz, que ce système d’axiomes suffit pour la caractérisation <strong>de</strong>smouvements euclidiens <strong>et</strong> non-euclidiens <strong>de</strong> l’espace ordinaire.Les axiomes que nous posons s’énoncent ainsi 1 :I) L’espace trois fois étendu est une variété numérique.II) Les mouvements <strong>de</strong> c<strong>et</strong> espace forment un groupe continu réel<strong>de</strong> transformations ponctuel<strong>le</strong>s.III) Si l’on fixe un point réel en position généra<strong>le</strong>, alors <strong>le</strong> groupelinéaire homogène, qui détermine <strong>de</strong> quel<strong>le</strong> manière <strong>le</strong>s ∞ 2 élémentslinéaires réels qui passent par ce point sont transformés, possè<strong>de</strong> exactementtrois paramètres.IV) Chaque sous-groupe réel à un paramètre du groupe linéairehomogène mentionné à l’instant est constitué <strong>de</strong> tel<strong>le</strong> sorte que par sonaction, tous <strong>le</strong>s éléments linéaires réels qui ne restent pas au repos décriventun cône réel qu’ils parcourent continûment, à l’intérieur duquel1 La finitu<strong>de</strong> du nombre <strong>de</strong>s paramètres du groupe n’est pas explicitement <strong>de</strong>mandé.

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