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Sophus Lie, Friedrich Engel et le problème de Riemann ... - DMA - Ens

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274 Division V. Chapitre 22. § 99.<strong>le</strong> groupe G contient visib<strong>le</strong>ment 1 n(n + 1) transformations infinitésima<strong>le</strong>sindépendantes <strong>de</strong> la forme2:∑n+1p 1 + · · · , · · · , p n+1 + · · · , x µ p ν − x ν p µ + α µν(µ, ν =1··· n+1; µ < ν),1x τ p τ + · · · ,où <strong>le</strong>s α µν sont <strong>de</strong>s constantes réel<strong>le</strong>s. Comme G a exactement 1 2 (n +1)(n+2) paramètres, on obtient <strong>de</strong> plus immédiatement en calculant <strong>le</strong>scroch<strong>et</strong>s que tous <strong>le</strong>s α µν s’annu<strong>le</strong>nt. Par conséquent, <strong>le</strong> groupe G appartientaux groupes réels que nous avons déterminés aux pages 385 sq.,<strong>et</strong> pour préciser, on obtient que G peut être transformé via une transformationponctuel<strong>le</strong> réel<strong>le</strong> <strong>de</strong> R n+1 , soit en <strong>le</strong> groupe <strong>de</strong>s mouvementseuclidiens <strong>de</strong> c<strong>et</strong> espace, soit en <strong>le</strong> groupe projectif réel continu <strong>de</strong> l’une<strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux variétés du second <strong>de</strong>gré :x 2 1 + · · · + x2 n+1 ± 1 = 0.Ainsi, on a démontré que, aussitôt que <strong>le</strong> Théorème 43 est valab<strong>le</strong>dans un espace <strong>de</strong> dimension n 3, <strong>le</strong> Théorème 42 est toujours vraidans un espace à n + 1 dimensions.Mais si <strong>le</strong> Théorème 42 vaut dans un espace à n + 1 dimensions,alors <strong>le</strong> Théorème 43 <strong>et</strong> la Proposition 3 va<strong>le</strong>nt en même temps dans c<strong>et</strong>espace.En eff<strong>et</strong>, chaque groupe projectif réel continu G <strong>de</strong> R n+1 , qui possè<strong>de</strong>la libre mobilité dans l’infinitésimal en un point réel <strong>de</strong> position généra<strong>le</strong>est semblab<strong>le</strong>, sous <strong>le</strong>s hypothèses qu’on a justement posées, viaune transformation ponctuel<strong>le</strong> réel<strong>le</strong>, soit au groupe <strong>de</strong>s mouvementseuclidiens <strong>de</strong> R n+1 , soit à l’un <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux groupes <strong>de</strong> mouvements noneuclidiens<strong>de</strong> c<strong>et</strong> espace. Mais d’après <strong>le</strong> Théorème 19, p. 292, c<strong>et</strong>t<strong>et</strong>ransformation ponctuel<strong>le</strong> réel<strong>le</strong> est nécessairement projective, <strong>et</strong> parconséquent, nous parvenons tout simp<strong>le</strong>ment, avec <strong>le</strong>s hypothèses quenous avons posées, au Théorème 43 <strong>et</strong> à la Proposition 3.Avec cela, on a démontré que, aussitôt que <strong>le</strong>s Théorèmes 42 <strong>et</strong> 43<strong>et</strong> que la Proposition 3 va<strong>le</strong>nt dans un espace à n 3 dimensions, ilsont aussi vrais dans l’espace à n + 1 dimensions. Puisque nous <strong>le</strong>savons déjà démontrés dans l’espace ordinaire trois fois étendu, ils sontdonc vali<strong>de</strong>s en toute généralité.Si donc n 3, alors <strong>le</strong> groupe <strong>de</strong>s mouvements euclidiens <strong>et</strong> <strong>le</strong>s<strong>de</strong>ux groupes <strong>de</strong> mouvements non-euclidiens <strong>de</strong> R n sont complètement

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