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Sophus Lie, Friedrich Engel et le problème de Riemann ... - DMA - Ens

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Première solution au problème <strong>de</strong> <strong>Riemann</strong>-Helmholtz. 285Par conséquent, la proposition suivante décou<strong>le</strong> <strong>de</strong>s développementsriemanniens :Si G est <strong>le</strong> plus grand groupe réel continu qui laisse invariante uneexpression différentiel<strong>le</strong> constamment positive <strong>de</strong> la forme (5), <strong>et</strong> si cegroupe est constitué <strong>de</strong> tel<strong>le</strong> sorte qu’après fixation d’un point réel enposition généra<strong>le</strong>, chaque M 2 -élément réel passant par ce point peutêtre transformé en tout autre, alors il transforme <strong>le</strong>s ∞ n−1 élémentslinéaires passant par ce point <strong>de</strong> la manière la plus généra<strong>le</strong> possib<strong>le</strong>.<strong>Riemann</strong> pose à l’avance que <strong>le</strong> carré <strong>de</strong> la longueur d’un élémentcourbe est une expression différentiel<strong>le</strong> du second ordre constammentpositive <strong>et</strong> il ajoute l’exigence que <strong>le</strong>s figures puissent coulisser <strong>et</strong> tournerlibrement sans subir d’élargissement. C<strong>et</strong>te <strong>de</strong>rnière exigence a, sion l’interprète <strong>de</strong> la manière dont nous l’avons envisagée, la même significationque l’exigence que l’expression différentiel<strong>le</strong> en questionadm<strong>et</strong>te un groupe réel continu qui est transitif <strong>et</strong> qui transforme <strong>de</strong> lamanière la plus généra<strong>le</strong> possib<strong>le</strong> <strong>le</strong>s éléments linéaires réels passantpar <strong>le</strong> point réel <strong>de</strong> position généra<strong>le</strong> qui a été fixé.Il est clair que <strong>le</strong> groupe réel G, sous ces hypothèses, possè<strong>de</strong> lalibre mobilité dans l’infinitésimal en chaque point <strong>de</strong> position généra<strong>le</strong>.D’un autre côté, dans <strong>le</strong>s §§ 97–99, nous avons démontré que chaquegroupe réel G <strong>de</strong> R n (n > 2), qui possè<strong>de</strong> la libre mobilité dans l’infinitésima<strong>le</strong>n un point réel <strong>de</strong> position généra<strong>le</strong> peut être transformé,via une transformation ponctuel<strong>le</strong> réel<strong>le</strong> soit en <strong>le</strong> groupe <strong>de</strong>s mouvementseuclidiens, soit en l’un <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux groupes <strong>de</strong> mouvements noneuclidiens.Par conséquent, <strong>le</strong>s <strong>de</strong>ux exigences riemanniennes : Existenced’une longueur quadratique d’élément courbe constamment positive,<strong>et</strong> possibilité pour <strong>le</strong>s figures <strong>de</strong> coulisser <strong>et</strong> <strong>de</strong> tourner librementsans élargissement, ces <strong>de</strong>ux exigences suffisent pour la caractérisation<strong>de</strong>s mouvements euclidiens <strong>et</strong> non-euclidiens, pourvu qu’on interprètela possibilité <strong>de</strong> coulisser <strong>et</strong> <strong>de</strong> tourner librement comme cela a été faitplus haut. Mais nous voyons en même temps que l’exigence <strong>de</strong> libremobilité dans l’infinitésimal, en commun avec l’exigence que <strong>le</strong>s mouvementsdoivent constituer un groupe, ces <strong>de</strong>ux exigences peuvent apparemmentêtre complètement substituées aux exigences poursuivies par<strong>Riemann</strong>.Nous allons encore montrer que l’on peut déduire l’existence d’une longueurquadratique d’élément courbe constamment positive directement à partir<strong>de</strong> l’exigence <strong>de</strong> libre mobilité dans l’infinitésimal, sans s’appuyer sur <strong>le</strong>s développements<strong>de</strong>s §§ 97–99.

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