12.07.2015 Views

Sophus Lie, Friedrich Engel et le problème de Riemann ... - DMA - Ens

Sophus Lie, Friedrich Engel et le problème de Riemann ... - DMA - Ens

Sophus Lie, Friedrich Engel et le problème de Riemann ... - DMA - Ens

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

Groupes <strong>de</strong> R 3 pour <strong>le</strong>squels <strong>de</strong>ux points ont un seul invariant. 183famil<strong>le</strong> <strong>de</strong> courbes serait évi<strong>de</strong>mment indépendante <strong>de</strong> la position <strong>de</strong>ces trois points-là, el<strong>le</strong> resterait éga<strong>le</strong>ment invariante par <strong>le</strong> groupe :X 1 f . . .X 6 f, puisque la famil<strong>le</strong> <strong>de</strong> toutes <strong>le</strong>s pseudosphères est el<strong>le</strong>mêmeinvariante (cf. p. 171), alors que dans notre proposition, l’existenced’une tel<strong>le</strong> famil<strong>le</strong> <strong>de</strong> courbes invariantes est cependant expressémentexclue. Ainsi, on a démontré que trois pseudosphères ayant troiscentres distincts n’ont en général qu’un seul point en commun. Si l’onentend maintenant par x 4 , y 4 , z 4 un quatrième point quelconque en positiongénéra<strong>le</strong>, <strong>le</strong>s trois fonctions : J 1,4 , J 2,4 , J 3,4 seront très certainementindépendantes l’une <strong>de</strong> l’autre relativement à x 4 , y 4 , z 4 . Si <strong>de</strong> surcroît,on tient compte du fait que quatre points ont précisément six invariantsindépendants relativement au groupe : X 1 f . . .X 6 f, <strong>et</strong> aussi du fait que :J 1,2 , J 1,3 , J 2,3 , J 1,4 , J 2,4 , J 3,4 constituent déjà six invariants tels, on obtientque, sous <strong>le</strong>s hypothèses posées, quatre points n’ont pas non plusd’invariant essentiel. Enfin, il est désormais tout aussi immédiatementclair que s > 4 points sont dépourvus d’invariant essentiel ; notre propositionest donc complètement démontrée.Maintenant, nous allons tout d’abord déterminer tous <strong>le</strong>s groupesprimitifs qui possè<strong>de</strong>nt <strong>le</strong>s propriétés énoncées p. 181 <strong>et</strong> ensuite, nousdéterminerons ceux qui sont imprimitifs.§ 86.Groupes primitifs parmi <strong>le</strong>s groupes recherchés.Parmi <strong>le</strong>s groupes primitifs à six paramètres <strong>de</strong> R 3 , il n’y a aprèstout que <strong>de</strong>ux types 1 (voir Théorème 9, p. 139), <strong>le</strong>squels sont représentéspremièrement par <strong>le</strong> groupe :(22) p, q, r, xq − yp, yr − zq, zp − xr<strong>de</strong>s mouvements euclidiens, <strong>et</strong> <strong>de</strong>uxièmement par <strong>le</strong> groupe projectif àsix paramètres :(23)p + xU, q + yU, r + zUxq − yp, yr − zq, zp − xr<strong>de</strong> la surface du second <strong>de</strong>gré : x 2 + y 2 + z 2 + 1 = 0, où, comme àl’accoutumée, on écrit U pour xp + yq + zr.1 La référence concerne <strong>le</strong> Théorème 9 du Volume III qui classifie tous <strong>le</strong>s groupescontinus finis <strong>de</strong> transformations holomorphes locaux sur un espace à trois dimensionsqui sont primitifs.

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!