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Sophus Lie, Friedrich Engel et le problème de Riemann ... - DMA - Ens

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Groupes <strong>de</strong> R 3 pour <strong>le</strong>squels <strong>de</strong>ux points ont un seul invariant. 219<strong>de</strong>ux suivants (cf.pp. 370 sq. <strong>et</strong> p. 209) :⎧⎪⎨ p, q, yp − xq + c(xp + yq)(62)⎪⎩p − x 2 p − xyq, q − xyp − y 2 q, yp − xq .Le premier d’entre eux fournit l’invariant suivant * :{(63) (x2 − x 1 ) 2 + (y 2 − y 1 ) 2} e 2c arctan y 2 −y 1x 2 −x 1 ;<strong>le</strong> second provient du <strong>de</strong>uxième <strong>de</strong>s groupes (60), lorsqu’on introduitix, iy comme nouvel<strong>le</strong>s variab<strong>le</strong>s à la place <strong>de</strong> x, y <strong>et</strong> par là, l’invariantqui lui appartient peut être immédiatement indiqué ** .* Monsieur <strong>de</strong> Helmholtz s’est en tout cas préoccupé, déjà en 1868, d’une recherchedont <strong>le</strong> but peut s’énoncer, avec notre manière actuel<strong>le</strong> <strong>de</strong> nous exprimer,comme suit : déterminer <strong>le</strong>s groupes du plan relativement auxquels <strong>de</strong>ux points ont un<strong>et</strong> un seul invariant, tandis qu’un nombre <strong>de</strong> points supérieur à <strong>de</strong>ux n’a pas d’invariantessentiel. À c<strong>et</strong>te époque, il avait déjà remarqué que dans <strong>le</strong> plan, on peut imaginer unefamil<strong>le</strong> <strong>de</strong> mouvements relativement auxquels <strong>de</strong>ux points possè<strong>de</strong>nt l’invariant (63).**Déjà dans <strong>le</strong>s années 1874–76, <strong>Lie</strong> a déterminé tous <strong>le</strong>s groupes à trois paramètresdu plan, sans toutefois ajouter l’écriture <strong>de</strong> tous <strong>le</strong>s calculs jusque dans <strong>le</strong>sdétails (Gött. Nachr. v. 1874 ; norwegisches Archiv 1878). En l’année 1884, il a donnéensuite une énumération détaillée <strong>de</strong>s différentes formes norma<strong>le</strong>s auxquel<strong>le</strong>s tous <strong>le</strong>sgroupes <strong>de</strong> ce genre peuvent être rapportées. Plus tard (en 1887) Monsieur Poincarés’est préoccupé <strong>de</strong>s fon<strong>de</strong>ments <strong>de</strong> la géométrie du plan, <strong>et</strong> dans son travail relatif àce suj<strong>et</strong> (Bull. <strong>de</strong> la Soc. Math., vol. 15), il a aussi pris en considération <strong>le</strong>s recherchesrelativement anciennes <strong>de</strong> <strong>Lie</strong> sur la théorie <strong>de</strong>s groupes, tandis qu’il ne connaissaitni <strong>le</strong> travail <strong>de</strong> <strong>Lie</strong> <strong>de</strong> 1884, ni la première communication <strong>de</strong> <strong>Lie</strong> sur <strong>le</strong>s fon<strong>de</strong>ments<strong>de</strong> la géométrie (1886), pas plus que l’étu<strong>de</strong> helmholtzienne <strong>de</strong> l’année 1868. Lesconclusions intéressantes auxquel<strong>le</strong>s Monsieur Poincaré est parvenu résultent en véritéimmédiatement <strong>de</strong>s recherches anciennes <strong>de</strong> <strong>Lie</strong>.

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