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Sophus Lie, Friedrich Engel et le problème de Riemann ... - DMA - Ens

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246 Division V. Chapitre 21. § 94.on obtient encore entre x, y, z <strong>et</strong> x ′ , y ′ , z ′ l’équation :d’où on déduit immédiatement :(x ′2 + y ′2 ) e −z′ = (x 2 + y 2 ) e −z ,(28) z ′ = z + log x′2 + y ′ 2x 2 + y 2 .Ainsi, on a complètement déterminé <strong>le</strong>s transformations finies dugroupe à un paramètre dont il est question dans <strong>le</strong> discours. Il seraitfaci<strong>le</strong> <strong>de</strong> <strong>le</strong>s indiquer sous une forme réel<strong>le</strong>, mais pour notre objectif, cen’est pas du tout nécessaire, car <strong>le</strong>s équations (27) <strong>et</strong> (28) montrent déjàque notre groupe (28) satisfait l’axiome <strong>de</strong> monodromie. Si en eff<strong>et</strong> onsoum<strong>et</strong> l’espace au mouvement continu qui est spécifié par <strong>le</strong>s équations(27), (28), <strong>et</strong> si on laisse la variab<strong>le</strong> t parcourir toutes <strong>le</strong>s va<strong>le</strong>ursréel<strong>le</strong>s entre 0 <strong>et</strong> 2π, alors tous <strong>le</strong>s points r<strong>et</strong>ournent simultanément * à<strong>le</strong>ur position initia<strong>le</strong> pour t = 2π.Ainsi, nous voyons que <strong>le</strong> groupe (24) satisfait en fait l’axiome <strong>de</strong>monodromie, alors que <strong>le</strong> groupe réduit associé (24’) ne <strong>le</strong> satisfait pas.Pour c<strong>et</strong>te raison encore, <strong>le</strong> groupe (24) est alors aussi particulièrementcurieux, parce qu’il montre <strong>de</strong> la manière la plus convaincantequi soit, combien il est impossib<strong>le</strong> <strong>de</strong> déduire quelque chose au suj<strong>et</strong> ducomportement <strong>de</strong> points infiniment voisins à partir du comportement<strong>de</strong> points qui sont finiment éloignés <strong>le</strong>s uns <strong>de</strong>s autres, <strong>et</strong> combien i<strong>le</strong>st péril<strong>le</strong>ux d’extrapo<strong>le</strong>r à ces points-là, comme l’a fait Monsieur <strong>de</strong>Helmholtz, <strong>le</strong>s axiomes qui ont été posés pour <strong>le</strong>s points finiment éloignés<strong>le</strong>s uns <strong>de</strong>s autres.Si en eff<strong>et</strong> l’on fixe un point pour l’action du groupe (24), parexemp<strong>le</strong> l’origine <strong>de</strong>s coordonnées, alors chaque autre point se meuten général, comme nous l’avons vu plus haut, sur l’une <strong>de</strong>s ∞ 1 surfacesinvariantes :(x 2 + y 2 ) e −z = const.Comme on s’en convainc faci<strong>le</strong>ment, <strong>le</strong>s points <strong>de</strong> chacune <strong>de</strong> ces surfacessont transformés par l’action d’un groupe à trois paramètres qui* Les ∞ 2 courbes intégra<strong>le</strong>s qui, à c<strong>et</strong>te occasion, sont parcourues par <strong>le</strong>s points<strong>de</strong> l’espace, sont <strong>le</strong>s courbes obtenues par intersection <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux famil<strong>le</strong>s <strong>de</strong> pseudosphères:(x 2 + y 2 )e −z = const. {(x − x 0 ) 2 + (y − y 0 ) 2 } e −z = const.Leurs projections sur <strong>le</strong> plan <strong>de</strong>s x, y sont alors en général <strong>de</strong>s cerc<strong>le</strong>s, mais ce sontaussi exceptionnel<strong>le</strong>ment <strong>de</strong>s lignes droites.

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