12.07.2015 Views

Sophus Lie, Friedrich Engel et le problème de Riemann ... - DMA - Ens

Sophus Lie, Friedrich Engel et le problème de Riemann ... - DMA - Ens

Sophus Lie, Friedrich Engel et le problème de Riemann ... - DMA - Ens

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

226 Division V. Chapitre 21. § 92.que c<strong>et</strong>te relation doit être indépendante <strong>de</strong> tous <strong>le</strong>s mouvement, alorsnous réalisons que par la substitution (3), l’équation (2’) doit se transformeren une équation qui est équiva<strong>le</strong>nte à (2). Si tel n’était pas <strong>le</strong> cas,alors par la substitution (3), l’équation (2’) ne se transformerait pas enune équation qui est une conséquence <strong>de</strong> (2), donc l’équation (2) entre<strong>le</strong>s coordonnées <strong>de</strong>s paires <strong>de</strong> points mobi<strong>le</strong>s ne serait manifestementpas indépendante du mouvement, mais au contraire, el<strong>le</strong> changerait aucours du mouvement.Puisque l’équation (2) ne peut pas être libre <strong>de</strong>s 2n quantités x 0 ν, y 0 ν,nous sommes autorisés à nous imaginer qu’el<strong>le</strong> est résolue par rapportà l’une <strong>de</strong> ces quantités, par exemp<strong>le</strong>, par rapport à y 0 n :(4) y 0 n = ϕ( x 0 1 . . .x0 n , y0 1 . . . y0 n−1 , x 1 . . .x n , y 1 . . .y n).D’après ce qui a été dit à l’instant, on obtient à présent que l’équation :(4’) y 0 n = ϕ ( x 0 1 . . .x 0 n, y 0 1 . . .y 0 n−1, x 1 . . .x n , y 1 . . .y n)se transforme en (4) par la substitution (3), <strong>et</strong> puisque nous pouvons attribueraux quantités x 0 ν, yν 0 toutes <strong>le</strong>s va<strong>le</strong>urs numériques quelconques,ceci doit valoir aussi quel<strong>le</strong>s que soient <strong>le</strong>s va<strong>le</strong>urs que peuvent avoirx 0 ν , y0 ν , c’est-à-dire que l’équation :(5){ϕ(x01 . . .x 0 n , y0 1 . . .y0 n−1 , x 1 . . .x n , y 1 . . .y n)== ϕ ( x 0 1 . . .x0 n , y0 1 . . .y0 n−1 , x 1 . . .x n , y 1 . . .y n)doit se transformer en une i<strong>de</strong>ntité par la substitution (3).Tout ceci reste encore vrai aussi, lorsque l’on attribue aux quantités: x 0 1 . . .x0 n , y0 1 . . . y0 n−1 <strong>de</strong>s va<strong>le</strong>urs numériques déterminées :α 1 . . .α n , β 1 . . .β n−1 ; si donc nous posons :ϕ ( ) ( )α 1 . . .α n , β 1 . . .β n−1 , x 1 . . .x n , y 1 . . .y n = Ω x1 . . .x n , y 1 . . .y nnous obtenons à partir <strong>de</strong> (5) l’équation :(6) Ω ( x 1 . . .x n , y 1 . . .y n)= Ω(x1 . . .x n , y 1 . . .y n),qui se transforme éga<strong>le</strong>ment en une i<strong>de</strong>ntité par la substitution (3). Noustrouvons ainsi que <strong>le</strong>s <strong>de</strong>ux points x 1 . . .x n , y 1 . . .y n possè<strong>de</strong>nt l’invariant: Ω ( x 1 . . .x n , y 1 . . .y n)relativement aux ∞ 1 transformations (1).En même temps, il en décou<strong>le</strong> que l’équation (2), ou l’équation (4) qui

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!