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Sophus Lie, Friedrich Engel et le problème de Riemann ... - DMA - Ens

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Critique <strong>de</strong>s recherches helmholtziennes. 225Dans l’Axiome II, il est <strong>de</strong>mandé en plus que l’équation en questionsoit la même pour toutes <strong>le</strong>s paires <strong>de</strong> points congruentes, doncpour toutes <strong>le</strong>s paires <strong>de</strong> points qui peuvent être envoyées l’une surl’autre par <strong>le</strong>s mouvements ; par conséquent, el<strong>le</strong> ne dépend, en <strong>de</strong>hors<strong>de</strong> x 1 . . .x n , y 1 . . .y n , que <strong>de</strong>s coordonnées quelconques d’une paire<strong>de</strong> points congruents que l’on peut choisir librement, par exemp<strong>le</strong> <strong>de</strong>x 0 1 . . .x0 n , y0 1 . . .y0 n , donc c<strong>et</strong>te équation peut être rapportée à la forme 4 :(2) Φ ( x 0 1 . . .x0 n , y0 1 . . .y0 n , x 1 . . .x n , y 1 . . .y n)= 0.En particulier, c<strong>et</strong>te équation doit encore être satisfaite lorsque la paire<strong>de</strong> points x ν , y ν coïnci<strong>de</strong> avec la paire <strong>de</strong> points x 0 ν, yν, 0 <strong>et</strong> comme onpeut donner aux quantités x 0 ν, yν 0 <strong>de</strong>s va<strong>le</strong>urs numériques quelconques,<strong>et</strong> que donc par suite il ne peut pas exister <strong>de</strong> relation seu<strong>le</strong>ment entre :x 0 1 . . .x0 n , y0 1 . . .y0 n , il en décou<strong>le</strong> que l’équation (2) doit se réduire à unei<strong>de</strong>ntité lorsqu’on fait la susbstitution :x ν = x 0 ν , y ν = y 0 ν (ν =1 ···n).De là, il suit en même temps que (2) ne peut pas être libre <strong>de</strong> toutes <strong>le</strong>s2n quantités x 0 ν , y0 ν .À présent, imaginons-nous que la paire <strong>de</strong> points x ν , y ν est soumiseà un mouvement continu qui est représenté par l’équation (1) ; el<strong>le</strong> estainsi envoyée sur une nouvel<strong>le</strong> paire <strong>de</strong> points, dont <strong>le</strong>s points possè<strong>de</strong>nt<strong>le</strong>s coordonnées :⎧ (⎪⎨x ν = F ν x1 . . .x n , t )((3)y ν = F ν y1 . . .y n , t )⎪⎩(ν = 1 ···n)dans l’espace fixe. Puisque c<strong>et</strong>te nouvel<strong>le</strong> paire <strong>de</strong> points doit satisfairela même équation que la paire <strong>de</strong> points x ν , y ν , il en décou<strong>le</strong> que l’équation:(2’) Φ ( x 0 1 . . .x0 n , y0 1 . . .y0 n , x 1 . . .x n , y 1 . . .y n)= 0est vali<strong>de</strong>, quel<strong>le</strong> que soit la va<strong>le</strong>ur <strong>de</strong> t. Si nous effectuons la substitution(3) dans c<strong>et</strong>te équation, nous obtenons une équation entre x 1 . . .x n ,y 1 . . .y n <strong>et</strong> t qui doit être satisfaite pour toutes <strong>le</strong>s va<strong>le</strong>urs <strong>de</strong> t. Si nousnous souvenons ici que x 1 . . .x n , y 1 . . .y n sont liés par la relation (2) <strong>et</strong>conservation <strong>de</strong> la norme euclidienne |z | := ( z 2 1 + · · · + z2 n) 1/2à travers tous <strong>le</strong>sdéplacements.4 Plus bas, l’équation (7) ramènera encore plus précisément c<strong>et</strong>te relation syncrétiqueà la forme symétrique <strong>et</strong> résolue Ω(x, y) = Ω(x 0 , y 0 ).

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