12.07.2015 Views

Sophus Lie, Friedrich Engel et le problème de Riemann ... - DMA - Ens

Sophus Lie, Friedrich Engel et le problème de Riemann ... - DMA - Ens

Sophus Lie, Friedrich Engel et le problème de Riemann ... - DMA - Ens

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

Deuxième solution au problème <strong>de</strong> <strong>Riemann</strong>-Helmholtz. 297ont éga<strong>le</strong>ment une solution commune.On voit donc qu’à partir <strong>de</strong> l’existence d’un invariant <strong>de</strong> <strong>de</strong>uxpoints à distance finie on ne peut pas déduire avec certitu<strong>de</strong> l’existenced’une longueur d’élément courbe, <strong>et</strong> par conséquent, qu’à <strong>de</strong>ux pointsfiniment éloignés l’un <strong>de</strong> l’autre peut très bien être associée une fonctiondistance, sans que <strong>le</strong>s courbes aient une longueur. Si en eff<strong>et</strong> <strong>de</strong>uxpoints finiment éloignés l’un <strong>de</strong> l’autre ont un invariant, il décou<strong>le</strong> duThéorème 44 que <strong>de</strong>ux points infiniment voisins x ν <strong>et</strong> x ν + dx ν ont auminimum un invariant, mais cependant, l’invariant en question peut êtrehomogène d’ordre zéro par rapport à tous <strong>le</strong>s dx ν , alors que <strong>le</strong>s courbesn’ont toutefois une longueur que lorsqu’il existe un invariant ω(x, dx)qui est homogène du premier ordre en <strong>le</strong>s dx ν .Le groupe du plan à trois paramètres :p, q, xp + yqfournit un exemp<strong>le</strong> pour cela. Relativement à lui, <strong>de</strong>ux points finimentéloignés l’un <strong>de</strong> l’autre ont un <strong>et</strong> un seul invariant, à savoir :y 2 − y 1x 2 − x 1,<strong>et</strong> pareil<strong>le</strong>ment, <strong>de</strong>ux points infiniment voisins ont un <strong>et</strong> un seul invariant,à savoir :dydx .Ainsi, bien que <strong>de</strong>ux points finiment éloignés l’un <strong>de</strong> l’autre possè<strong>de</strong>ntune fonction distance, <strong>le</strong>s courbes n’ont cependant pas <strong>de</strong> longueur relativementà ce groupe.Inversement, nous avons vu précé<strong>de</strong>mment qu’à partir <strong>de</strong> l’existenced’un invariant ω(x, dx) qui est homogène du premier ordre en dx,on ne peut en aucune façon déduire l’existence d’une fonction distanceentre <strong>de</strong>ux points finiment éloignés l’un <strong>de</strong> l’autre (voir p. 277 sq.).Nous pouvons maintenant exprimer aussi ce <strong>de</strong>rnier fait <strong>de</strong> la manièresuivante : Même si <strong>le</strong>s courbes ont une longueur, ce n’est pourtant paspour c<strong>et</strong>te raison que <strong>de</strong>ux points finiment éloignés l’un <strong>de</strong> l’autre ontune fonction distance, ou qu’ils possè<strong>de</strong>nt une ligne <strong>de</strong> liaison la pluscourte.Les considérations précé<strong>de</strong>ntes sur <strong>le</strong>s relations entre <strong>le</strong>s invariants<strong>de</strong> points finiment éloignés <strong>le</strong>s uns <strong>de</strong>s autres <strong>et</strong> <strong>le</strong>s invariants <strong>de</strong> pointsinfiniment voisins peuvent encore être complétées d’une manière essentiel<strong>le</strong>; on peut ainsi <strong>le</strong>s généraliser aussi en introduisant trois points ou

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!