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Sophus Lie, Friedrich Engel et le problème de Riemann ... - DMA - Ens

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126 3.7. Le théorème <strong>de</strong> C<strong>le</strong>bsch-Frobenius<strong>de</strong> coordonnées (x 1 , . . .,x n ), la solution généra<strong>le</strong> <strong>de</strong> Xf = 0 s’écritcomme annoncé : f = F(ω 1 , . . .,ω n−1 ).□Question : Qu’advient-il en présence <strong>de</strong> plusieurs équations auxdérivées partiel<strong>le</strong>s ? La manière dont <strong>Engel</strong> <strong>et</strong> <strong>Lie</strong> présentent la résolution<strong>de</strong> c<strong>et</strong>te question dans <strong>le</strong> Chapitre 5 <strong>de</strong> [40] est symptomatique sur<strong>le</strong> plan du contrô<strong>le</strong> par la pensée <strong>de</strong>s principes <strong>de</strong> genèse, <strong>et</strong> nous nousproposons à présent d’en restituer la teneur.Premier principe : examiner la dya<strong>de</strong> comme germe du Multip<strong>le</strong>pur. Par exemp<strong>le</strong>, si une fonction f(x 1 , . . .,x n ) satisfait <strong>de</strong>ux équationsaux dérivées partiel<strong>le</strong>s du premier ordre :X 1 (f) = 0, X 2 (f) = 0,alors el<strong>le</strong> satisfait naturel<strong>le</strong>ment aussi <strong>le</strong>s <strong>de</strong>ux équations différentiel<strong>le</strong>sdu second ordre :X 1(X2 (f) ) = 0, X 2(X1 (f) ) = 0,<strong>et</strong> par conséquent, aussi l’équation :X 1(X2 (f) ) − X 2(X1 (f) ) = 0,qui est obtenue en soustrayant ces <strong>de</strong>ux équations. Or si l’on introduit<strong>le</strong>s expressions développées <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>ux opérateurs d’ordre 1 :X k =n∑i=1ξ ki (x 1 , . . ., x n ) ∂∂x i(k = 1,2),alors c<strong>et</strong>te <strong>de</strong>rnière équation ne dérive la fonction f qu’à l’ordre 1 :X 1(X2 (f) ) − X 2(X1 (f) ) =n∑i=1[X1 (ξ 2i ) − X 2 (ξ 1i ) ] ∂f∂x i,puisque tous <strong>le</strong>s termes qui incorporent <strong>de</strong>s dérivées partiel<strong>le</strong>s du secondordre s’annihi<strong>le</strong>nt dans la soustraction. Grâce à ce procédé, onobtient alors un nouvel opérateur qui a la même structure que <strong>le</strong>s <strong>de</strong>uxopérateurs initiaux : homologie <strong>de</strong> l’ontologie. On notera alors :[X1 , X 2]= −[X2 , X 1]

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