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Sophus Lie, Friedrich Engel et le problème de Riemann ... - DMA - Ens

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312 Division V. Chapitre 23. § 103.sont transformés par l’action d’un groupe projectif réel g, nous reconnaissonsdonc immédiatement que ce groupe g est semblab<strong>le</strong> au groupeG 1 , par <strong>le</strong>quel <strong>le</strong>s points <strong>de</strong> K 1 sont transformés en même temps, <strong>et</strong>pour préciser, que g est semblab<strong>le</strong> à G 1 via une transformation ponctuel<strong>le</strong>réel<strong>le</strong> <strong>de</strong> R 3 . Mais comme G 1 était <strong>de</strong> son côté semblab<strong>le</strong>, via un<strong>et</strong>ransformation ponctuel<strong>le</strong> réel<strong>le</strong> <strong>de</strong> R 3 , soit au groupe <strong>de</strong>s mouvementseuclidiens, soit à l’un <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux groupes <strong>de</strong> mouvements non-euclidiens<strong>de</strong> c<strong>et</strong> espace, il en décou<strong>le</strong> donc, en tenant compte du Théorème 19,p. 292, que g est à six paramètres <strong>et</strong> qu’il peut être transformé au moyend’une transformation projective réel<strong>le</strong> en l’un <strong>de</strong>s trois groupes <strong>de</strong> mouvementsmentionnés.Ainsi, notre groupe G à dix paramètres est constitué <strong>de</strong> tel<strong>le</strong> sortequ’après fixation d’un point réel en position généra<strong>le</strong>, <strong>le</strong>s ∞ 3 élémentslinéaires réels passant par ce point sont transformés par l’action d’ungroupe à six paramètres, <strong>et</strong> pour préciser, d’un groupe euclidien ounon-euclidien.Si <strong>le</strong>s éléments linéaires en question sont transformés par l’actiond’un groupe euclidien, alors, en même temps que chaque point réel enposition généra<strong>le</strong>, une botte [Bün<strong>de</strong>l] réel<strong>le</strong> <strong>de</strong> ∞ 2 éléments linéairespassant par un tel point reste invariante, donc G laisse invariante uneéquation <strong>de</strong> Pfaff réel<strong>le</strong> :4∑(15)α ν (x 1 . . .x 4 ) dx ν = 0,1qui ne doit naturel<strong>le</strong>ment pas être intégrab<strong>le</strong>, parce que sinon G seraitréel-imprimitif. Mais maintenant, il est connu d’après la théorie du problème<strong>de</strong> Pfaff, qu’à toute équation <strong>de</strong> Pfaff non intégrab<strong>le</strong> à quatrevariab<strong>le</strong>s est associée un système invariant simultané. Ce système simultané,qui est éga<strong>le</strong>ment réel pour l’équation réel<strong>le</strong> (15), <strong>de</strong>vrait naturel<strong>le</strong>mentrester invariant par G, donc dans ce cas G <strong>de</strong>vrait être réelimprimitif; par conséquent, <strong>le</strong> cas où <strong>le</strong>s ∞ 3 éléments linéaires passantpar un point réel fixé sont transformés <strong>de</strong> manière euclidienne n’entregénéra<strong>le</strong>ment pas en ligne <strong>de</strong> compte.D’un autre côté, si <strong>le</strong>s éléments linéaires en question se transforment<strong>de</strong> manière non-euclidienne, alors à chaque point réel en positiongénéra<strong>le</strong> <strong>et</strong> associée une conique du second <strong>de</strong>gré réel<strong>le</strong> ou imaginaireconstituée d’éléments linéaires, qui, par un choix approprié <strong>de</strong>svariab<strong>le</strong>s, reçoit ou bien la forme :(16) dx 2 1 + · · · + dx2 4 = 0,

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