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Sophus Lie, Friedrich Engel et le problème de Riemann ... - DMA - Ens

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ou bien la forme :Deuxième solution au problème <strong>de</strong> <strong>Riemann</strong>-Helmholtz. 313(17) dx 2 1 + dx2 2 + dx2 3 − dx2 4 = 0.Maintenant, puisque G a dix paramètres <strong>et</strong> que <strong>le</strong>s éléments linéairespassant par chaque point réel fixé se transforment par l’action d’ungroupe à six paramètres, on obtient grâce aux développements <strong>de</strong>spages 385 sq., que G peut être transformé via une transformation ponctuel<strong>le</strong>réel<strong>le</strong> <strong>de</strong> R 4 soit en <strong>le</strong> groupe <strong>de</strong>s mouvements euclidiens, soit enl’un <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux groupes <strong>de</strong> mouvements non-euclidiens — ces cas sontpossib<strong>le</strong>s, lorsque la forme (16) se produit —, ou bien qu’il est semblab<strong>le</strong>,via une transformation ponctuel<strong>le</strong> réel<strong>le</strong> <strong>de</strong> R 4 soit au groupeprojectif d’une <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux variétés :soit au groupe :x 2 1 + x2 2 + x2 3 − x2 4 = ±1,p 1 . . .p 4 , x µ p ν − x ν p µ , x µ p 4 + x 4 p µ (µ, ν = 1,2, 3)— ces cas correspon<strong>de</strong>nt à la forme (17).Mais <strong>le</strong>s trois <strong>de</strong>rniers groupes n’entrent pas du tout en ligne <strong>de</strong>compte, car pour chacun d’entre eux, il y a visib<strong>le</strong>ment, parmi <strong>le</strong>s pseudosphèresayant un centre donné, toujours une pseudosphère qui passepar son centre. Par conséquent, il ne reste plus que <strong>le</strong>s mouvements euclidiens<strong>et</strong> non-euclidiens, <strong>et</strong> on a donc démontré que ces trois famil<strong>le</strong>s<strong>de</strong> mouvements <strong>de</strong> R 4 sont complètement caractérisées par <strong>le</strong>s axiomesindiqués à la page 307.À présent, nous voulons indiquer <strong>de</strong> quel<strong>le</strong> manière ces considérationsse réalisent pour <strong>le</strong>s espaces <strong>de</strong> dimension supérieure à quatre.Dans R n (n > 2) nous <strong>de</strong>mandons pareil<strong>le</strong>ment que l’espacesoit une variété numérique <strong>et</strong> que <strong>le</strong>s mouvements forment un groupecontinu engendré par <strong>de</strong>s transformations infinitésima<strong>le</strong>s. Si un pointréel : y1 0 . . .y0 n en position généra<strong>le</strong> est fixé, alors tout autre pointréel : x 0 1 . . .x0 n peut être envoyé encore seu<strong>le</strong>ment sur <strong>le</strong>s points réels :x 1 . . .x n qui satisfont une certaine équation :W ( y 0 1 . . .y 0 n ; x 0 1 . . .x 0 n ; x 1 . . .x n)= 0.Avec cela, nous supposons que c<strong>et</strong>te équation représente en général unevariété réel<strong>le</strong> (n − 1) fois étendue, <strong>et</strong> qu’el<strong>le</strong> n’est pas satisfaite pour :x 1 = y1, 0 . . .,x n = yn.0La variété réel<strong>le</strong> passant par <strong>le</strong> point : x 0 1 . . .x0 n qui est déterminéepar l’équation : W = 0, nous l’appelons bien sûr une pseudosphère

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