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Sophus Lie, Friedrich Engel et le problème de Riemann ... - DMA - Ens

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42 1.18. Surfaces <strong>de</strong> courbure constant<strong>et</strong>oujours positive dont <strong>le</strong>s coefficients sont <strong>de</strong>s fonctions <strong>de</strong> x :ds = 2κ √ √√√n∑i 1 ,...,i 2κ =1ω i1 ,...,i 2κ(x 1 , . . .,x n ) dx i1 · · ·dx i2κ .Sans perte <strong>de</strong> généralité, on peut supposer que <strong>de</strong> tels coefficientsω i1 ,...,i 2κsont complètement symétriques par rapport à <strong>le</strong>urs indices inférieurs,à savoir :ω i1 ,...,i 2κ(x) ≡ ω iσ(1) ,...,i σ(2κ)(x),pour toute permutation σ <strong>de</strong> l’ensemb<strong>le</strong> {1, . . ., 2κ}.Le cas <strong>le</strong> plus simp<strong>le</strong> est bien sûr celui <strong>de</strong>s formes différentiel<strong>le</strong>squadratiques (2κ = 2), pour <strong>le</strong>quel <strong>le</strong> carré ds 2 <strong>de</strong> la longueur d’unélément infinitésimal quelconque <strong>de</strong> coordonnées non toutes nul<strong>le</strong>s(dx 1 , . . .,dx n ) basé en un point (x 1 , . . ., x n ) est donné par une expressiondu second ordre en <strong>le</strong>s dx i :n∑ds 2 = g i,j (x 1 , . . .,x n ) dx i dx ji,j=1à coefficients <strong>de</strong>s fonctions arbitraires g i,j ≡ g j,i <strong>de</strong> x, <strong>de</strong> tel<strong>le</strong> sorte quela somme ne prenne que <strong>de</strong>s va<strong>le</strong>urs strictement positives.En conclusion, la genèse <strong>de</strong>s métriques riemanniennes transcend<strong>et</strong>out acte <strong>de</strong> postulation axiomatique a posteriori. Problématisante,la genèse riemannienne procè<strong>de</strong> par spécification progressive d’hypothèsesqui sont hiérarchisées en ordre <strong>de</strong> généralité. Chaque choix engagela pensée dans un nouvel irréversib<strong>le</strong>-synthétique.La coprésence <strong>de</strong> ces bifurcations spéculatives indique l’ouverturecollatéra<strong>le</strong> permanente <strong>de</strong> la pensée mathématique. Au sein même duconcept final <strong>de</strong> différentiel<strong>le</strong> quadratique infinitésima<strong>le</strong> positive, <strong>le</strong> <strong>de</strong>gré<strong>de</strong> liberté <strong>et</strong> d’arbitraire dans <strong>le</strong> choix <strong>de</strong>s fonctions g i,j (x) maintientl’ouverture intrinsèque du concept <strong>et</strong> <strong>le</strong> prédispose à une plasticité remarquab<strong>le</strong>,confirmée par sa capacité à héberger <strong>de</strong>s théories physiquesaussi variées que la cristallographie, la mécanique <strong>de</strong>s milieux continus,ou encore la théorie <strong>de</strong> la relativité généralisée.1.18. Surfaces <strong>de</strong> courbure constante. Le travail <strong>de</strong> Gauss sur la théorieintrinsèque <strong>de</strong>s surface a trouvé <strong>de</strong>s continuateurs ([129, 135, 90])à l’Université <strong>de</strong> Dorpat, maintenant Tartù, une vil<strong>le</strong> <strong>de</strong> langue germaniquesituée dans une province estonienne. Senff a publié en 1831

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