12.07.2015 Views

Sophus Lie, Friedrich Engel et le problème de Riemann ... - DMA - Ens

Sophus Lie, Friedrich Engel et le problème de Riemann ... - DMA - Ens

Sophus Lie, Friedrich Engel et le problème de Riemann ... - DMA - Ens

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

294 Division V. Chapitre 23. § 101.Ω(x, x + dx) est développab<strong>le</strong> en série entière ordinaire par rapport àdx 1 . . .dx n ; on obtient en eff<strong>et</strong> alors l’invariant désiré en recherchantla fonction homogène du plus bas <strong>de</strong>gré par rapport à dx 1 . . . dx n quiest contenue dans <strong>le</strong> développement <strong>de</strong> Ω(x, x + dx) par rapport auxpuissances <strong>de</strong> dx 1 . . .dx n . Mais quand Ω(x, x + dx) n’est pas développab<strong>le</strong>en série entière ordinaire par rapport à dx 1 . . .dx n , on ne peutpas déduire immédiatement l’invariant entre x ν <strong>et</strong> x ν + dx ν à partir <strong>de</strong>l’expression <strong>de</strong> Ω(x, x + dx).Il est souhaitab<strong>le</strong> <strong>de</strong> possé<strong>de</strong>r un critère simp<strong>le</strong> par <strong>le</strong>quel on peutvérifier si <strong>de</strong>ux points infiniment voisins ont, ou n’ont pas un invariantrelativement à un groupe. Si en eff<strong>et</strong> on s’est convaincu qu’ils n’ont pasd’invariant, alors d’après <strong>le</strong> Théorème 44, il est immédiatement clairque <strong>de</strong>ux points finiment éloignés l’un <strong>de</strong> l’autre n’ont pas non plusd’invariant. Nous allons montrer pour cela comment on peut parvenir àun tel critère.Considérons un groupe continu quelconque G, fini ou infini, qui estconstitué <strong>de</strong> transformations infinitésima<strong>le</strong>s. Parmi <strong>le</strong>s transformationsinfinitésima<strong>le</strong>s <strong>de</strong> G, qui laissent invariant un point x 0 1 . . .x 0 n <strong>de</strong> positiongénéra<strong>le</strong>, il y en a un certain nombre, disons exactement m n 2 ,indépendantes <strong>le</strong>s unes <strong>de</strong>s autres :(4)∑1...nµ να k µ ν (x µ − x 0 µ ) ∂f∂x ν+ · · ·(k =1··· m),qui sont du premier ordre en <strong>le</strong>s x µ − x 0 µ <strong>et</strong> à partir <strong>de</strong>squel<strong>le</strong>s on nepeut déduire, par combinaison linéaire, aucune transformation du secondordre, ou d’un ordre supérieur, en <strong>le</strong>s x µ −x 0 µ. Les transformationsinfinitésima<strong>le</strong>s (4) sont alors visib<strong>le</strong>ment constituées <strong>de</strong> tel<strong>le</strong> sorte que<strong>le</strong>s termes du premier ordre, dans chaque transformation infinitésima<strong>le</strong><strong>de</strong> G qui fixe <strong>le</strong> point x 0 1 . . .x0 n , se laissent exprimer par combinaisonlinéaire à partir <strong>de</strong>s termes du premier ordre <strong>de</strong>s transformations (4).Il décou<strong>le</strong> <strong>de</strong> là que <strong>le</strong>s transformations infinitésima<strong>le</strong>s :(5) A k f =∑1...nµ να k µ ν x ′ µ∂f∂x ′ ν(k =1··· m)en <strong>le</strong>s variab<strong>le</strong>s x ′ 1 . . .x ′ n engendrent <strong>de</strong> <strong>le</strong>ur côté un groupe linéairehomogène à m paramètres, qui est entièrement déterminé par <strong>le</strong> groupeG <strong>et</strong> <strong>le</strong> point x 0 1 . . .x0 n . Ce groupe linéaire homogène, dont l’existencenous est déjà connue dans <strong>le</strong> cas d’un groupe continu fini, d’après <strong>le</strong>

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!