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Sophus Lie, Friedrich Engel et le problème de Riemann ... - DMA - Ens

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138 3.8. Équations <strong>de</strong> structurepourvu que l’on pose partout x ′ ν = f ν(x, a). Multiplions maintenantc<strong>et</strong>te i<strong>de</strong>ntité par ˜ψ jk (a) <strong>et</strong> sommons <strong>le</strong> résultat obtenu pour k allant <strong>de</strong>1 jusqu’à r ; alors en tenant compte <strong>de</strong> l’hypothèse :r∑k=1˜ψ jk (a) ∂f ν(x, a)∂a k≡ ξ jν (f 1 , . . ., f n ),nous obtenons <strong>le</strong>s équations suivantes :n∑ν=1ξ jν (x ′ 1 , . . .,x′ n ) ∂F i∂x ′ ν+r∑k=1(i =1··· n; j = 1 ···r).˜ψ jk (a 1 , . . .,a r ) ∂F i∂a k= 0D’après la manière dont ces équations ont été dérivées, el<strong>le</strong>s sontsatisfaites i<strong>de</strong>ntiquement lorsqu’on y fait la substitution x ′ ν = f ν (x, a).Mais puisqu’el<strong>le</strong>s ne contiennent pas du tout x 1 , . . .,x n , el<strong>le</strong> doivent enfait être satisfaites i<strong>de</strong>ntiquement, c’est-à-dire : <strong>le</strong>s fonctions F 1 , . . ., F nsont toutes solutions <strong>de</strong>s équations linéaires aux dérivées partiel<strong>le</strong>s suivantes:(4)Ω j (F) =n∑ν=1ξ jν (x ′ ) ∂F∂x ′ ν+r∑µ=1(j =1··· r).˜ψ jµ (a) ∂F∂a µ= 0Ces r équations contiennent n + r variab<strong>le</strong>s, à savoir x ′ 1, . . .,x ′ n <strong>et</strong>a 1 , . . .,a r ; <strong>de</strong> plus, el<strong>le</strong>s sont indépendantes <strong>le</strong>s unes <strong>de</strong>s autres, puisque<strong>le</strong> déterminant <strong>de</strong>s ˜ψ jµ (a) ne s’annu<strong>le</strong> pas, <strong>et</strong> par conséquent, une résolutionpar rapport aux r quotients différentiels ∂F∂a 1, . . ., ∂F∂a rest possib<strong>le</strong>.Mais par ail<strong>le</strong>urs, <strong>le</strong>s équations (4) possè<strong>de</strong>nt n solutions indépendantesen commun : <strong>le</strong>s fonctions F 1 (x ′ , a), . . .,F n (x ′ , a) dont <strong>le</strong> déterminantfonctionnel par rapport aux x ′ :∑±∂F 1∂x ′ 1. . . ∂F n∂x ′ n=1∑ ±∂f 1∂x 1. . . ∂fn∂x nne s’annu<strong>le</strong> pas i<strong>de</strong>ntiquement, parce que par hypothèse, <strong>le</strong>s équationsx ′ i = f i (x, a) représentent <strong>de</strong>s transformations difféomorphes. Ainsi endéfinitive, <strong>le</strong>s hypothèses du théorème <strong>de</strong> C<strong>le</strong>bsch-<strong>Lie</strong>-Frobenius sontsatisfaites par <strong>le</strong>s équations (4), c’est-à-dire : ces équations constituentun système compl<strong>et</strong> à r termes.

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