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Sophus Lie, Friedrich Engel et le problème de Riemann ... - DMA - Ens

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228 Division V. Chapitre 21. § 92.l’invariant : Ω(x, y) relativement à tous <strong>le</strong>s mouvements, alors il s’ensuit— à vrai dire en toute généralité — qu’entre <strong>le</strong>urs 2n coordonnées,il existe une équation indépendante <strong>de</strong> tous <strong>le</strong>s mouvements, à savoirl’équation :(7) Ω ( x 1 . . .x n ; y 1 . . .y n)= Ω(x01 . . .x 0 n ; y0 1 . . .y0 n),dans laquel<strong>le</strong> <strong>le</strong>s <strong>de</strong>ux systèmes <strong>de</strong> va<strong>le</strong>urs distincts l’un <strong>de</strong> l’autre :x 0 1 . . .x 0 n <strong>et</strong> : y1 0 . . .yn, 0 désignent <strong>le</strong>s coordonnées <strong>de</strong> la paire <strong>de</strong> points :x 1 . . .x n , y 1 . . . y n dans une situation initia<strong>le</strong> quelconque bien définie <strong>de</strong>l’espace mobi<strong>le</strong> ; dans certains cas exceptionnels, il peut cependant seproduire que (7) ne représente pas d’équation véritab<strong>le</strong> entre x 1 . . .x n ,y 1 . . .y n , par exemp<strong>le</strong> lorsque <strong>le</strong> membre <strong>de</strong> droite <strong>de</strong> (7) prend uneforme absolument nul<strong>le</strong> pour certains systèmes <strong>de</strong> va<strong>le</strong>urs : x 0 1 . . .x0 n ,y1 0 . . .y0 n .Il s’ensuit <strong>de</strong> là qu’afin d’épuiser complètement <strong>le</strong> contenu du<strong>de</strong>uxième axiome helmholtzien, nous ne pouvons pas nous contenter,pour toute paire <strong>de</strong> points, <strong>de</strong> requérir l’existence d’un invariant, maisnous <strong>de</strong>vons encore ajouter une <strong>de</strong>uxième exigence, qui peut s’énoncer<strong>de</strong> la manière suivante :L’invariant Ω ( )x 1 . . .x n , y 1 . . .y n <strong>de</strong> la paire <strong>de</strong> points : x1 . . .x n ,y 1 . . .y n doit être constitué <strong>de</strong> tel<strong>le</strong> sorte que l’équation (7) soit toujoursune équation véritab<strong>le</strong> entre x 1 . . .x n <strong>et</strong> y 1 . . .y n , quel<strong>le</strong>s que soient<strong>le</strong>s différentes va<strong>le</strong>urs numériques qu’on puisse donner à x 0 1 . . .x0 n ,y1 0 . . .yn.0Il va <strong>de</strong> soi que c<strong>et</strong>te exigence doit être satisfaite seu<strong>le</strong>ment pour<strong>le</strong>s systèmes <strong>de</strong> va<strong>le</strong>urs : x 0 1 . . .x0 n , y0 1 . . .y0 n qui appartiennent à la régionlimitée <strong>de</strong> l’espace n fois étendu qui a été mentionnéee précé<strong>de</strong>mment.Avant que nous passions à la considération du troisième axiomehelmholtzien, nous voulons auparavant mentionner certaines conséquencesqui se laissent déduire <strong>de</strong> l’existence <strong>de</strong> l’invariant Ω(x, y).Supponsons que <strong>le</strong>s équations :(8) x ′ ν = F ν(x1 . . .x n ; t ) (ν = 1 ··· n)<strong>et</strong>(9) x ′′ν = Φ ν(x′1 . . .x ′ n ; τ) (ν = 1 ···n)représentent <strong>de</strong>ux mouvements continus quelconques <strong>de</strong> l’espace n foisétendu. Si nous nous imaginons d’abord <strong>le</strong> mouvement (8) s’accomplissantpendant <strong>le</strong> temps t, <strong>et</strong> ensuite <strong>le</strong> mouvement (9) pendant <strong>le</strong> temps

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