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Sophus Lie, Friedrich Engel et le problème de Riemann ... - DMA - Ens

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Deuxième solution au problème <strong>de</strong> <strong>Riemann</strong>-Helmholtz. 295Tome I, p. 599 sq., a une signification très simp<strong>le</strong> : il indique notamment<strong>de</strong> quel<strong>le</strong> manière <strong>le</strong>s points :x 0 ν + dx ν = x 0 ν + x ′ ν dt (k =1··· m)infiniment voisins <strong>de</strong> x 0 1 . . .x0 n sont transformés par <strong>le</strong> groupe G, aussitôtque l’on fixe <strong>le</strong> point x 0 1 . . .x0 n . On vérifie cela immédiatement,si l’on pense que <strong>le</strong>s termes du premier ordre dans <strong>le</strong>s transformationsinfinitésima<strong>le</strong>s (4) sont <strong>le</strong>s seuls par <strong>le</strong>squel<strong>le</strong>s sont effectivement transformés* <strong>le</strong>s points infiniment voisins du point x 0 1 . . .x0 n .Si maintenant <strong>le</strong>s <strong>de</strong>ux points infiniment voisins x ν <strong>et</strong> x ν + dx νont, relativement au groupe G, l’invariant ω(x 1 . . .x n , dx 1 . . .dx n ),alors il est clair qu’après fixation du point x 0 ν, <strong>le</strong> point infinimentvoisin : x 0 ν + dx ν est transformé <strong>de</strong> tel<strong>le</strong> sorte que l’expression :ω(x 0 1 . . .x0 n , dx 1 . . .dx n ) reste invariante, <strong>et</strong> donc dans ce cas,ω(x 0 1 . . .x0 n , x′ 1 . . .x′ n ) est un invariant du groupe (5).Si d’un autre côté <strong>le</strong> groupe (5) possè<strong>de</strong> un invariant : ϕ(x ′ 1 . . .x ′ n),il s’ensuit que <strong>de</strong>ux points infiniment voisins quelconques ont un invariantrelativement au groupe G. En eff<strong>et</strong>, si G est intransitif <strong>et</strong> siχ(x 1 . . .x n ) est un invariant quelconque <strong>de</strong> G, alors l’expression :n∑ ∂χ(x)dx ν∂x νν=1est visib<strong>le</strong>ment un invariant <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux points infiniment voisins x ν <strong>et</strong>x ν + dx ν . Mais si G est transitif, alors en s’imaginant que toutes <strong>le</strong>stransformations <strong>de</strong> G s’exercent sur l’expression :ϕ(dx 1 . . .dx n ),on obtient une expression complètement déterminée <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te espèce quiest attachée à chaque point <strong>de</strong> l’espace, <strong>et</strong> toutes ces expressions sontéchangeab<strong>le</strong>s l’une avec l’autre par <strong>le</strong>s transformations <strong>de</strong> G, ce qui neveut toutefois rien dire d’autre qu’il y a une expression :ω(x 1 . . . x n , dx 1 . . .dx n )invariante par G, <strong>et</strong> par conséquent que <strong>de</strong>ux points infiniment voisinsquelconques ont un invariant relativement à G (cf.p. 287).*Jusqu’à présent, nous avons habituel<strong>le</strong>ment interprété x ′ 1 . . . x′ n comme <strong>le</strong>s coordonnéeshomogènes <strong>de</strong>s ∞ n−1 éléments linéaires passant par <strong>le</strong> point x 0 1 . . . x0 n ,mais cependant, l’interprétation du groupe (5) que nous indiquons ici, nous l’avonsdéjà mentionnée aussi (cf.p. 238).

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