CHAINES PRONOMINALES DANS L'ILIADE. Ordre préférentiel ...

Chaînes pronominales dans l'Iliade :
Chap. III.2, Secteur initial articulaire, nu, §§ 24-26
En conséquence, il est fréquent de trouver nàn avec un verbe de pensée en
prédicat, établissant alors un rapport entre celle-ci et la parole :
F 533 œggÝj Óde klon◊wn: nàn o∏w lo∂gi’ ⁄sesqai
"(Achille) est là, tout près, qui les bouscule. Je crois bien qu’à cette heure nous
allons à un désastre" ;
A 59 « 'Atre dh, nàn nàn ¥mme ¥mme palimplagcq◊ntaj Ñ∂w
"Fils d’Atrée, j’imagine que nous allons bientôt, rejetés loin du but, (retourner
sur nos pas)" ;
L 609 nàn nàn Ñ∂w perπ goÚnat' œm¦ stˇsesqai 'AcaioÝj
"voici l’heure où les Achéens, j’imagine, vont être à mes genoux".
A partir de ses emplois dans les systèmes hypothétiques ou dans des énoncés
simples, nàn, désignant le temps de l’énonciation, par fonction héritée (cf.
§ 23.2.1), a pu recevoir la valeur temporelle du moment présent, déjà même à
l'intérieur de la conditionnelle :
a) dans la subordonnée :
Y 274 E≥ E≥ m m n n n nàn nàn œpπ œpπ ¥llJ ¢eqleÚoimen 'Acaio∂,
275 Ã Ã t' t' ¨n ¨n œgë œgë œgë t¦ t¦ prîta labën klis∂hn d fero∂mhn
"Si les Achéens aujourd’hui célébraient des jeux en l’honneur d’un autre, c’est
moi sans aucun doute qui prendrais le premier et l’emporterais jusqu’à ma
baraque" ;
H 129 toÝj toÝj nàn nàn e≥ e≥ ptèssontaj Øf' “Ektori p£ntaj ¢koÚsai,
130 poll£ poll£ ken ken ¢qan£toisi f∂laj ¢n¦ ce√raj ¢e∂rai
"Ah ! s’il apprenait aujourd’hui que tous se terrent à la vue d’Hector, comme il
lèverait les bras vers les Immortels" ;
b) dans la principale :
N 97 e≥ e≥ d' d' Øme√j Øme√j pol◊moio meqˇsete leugal◊oio,
98 nàn nàn d¾ d¾ e∏detai Ãmar ØpÕ Trèessi damÁnai
"Mais si vous abandonnez la bataille amère, pour nous aussitôt voici le jour venu
de succomber sous les Troyens" ;
E 116 e∏ e∏ pot◊ pot◊ moi moi kaπ patrπ f∂la fron◊ousa par◊sthj
117 dh∂J œn pol◊mJ, nàn aât' aât' œm œm f√lai, 'Aqˇnh
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