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Littérature arabe - Notes du mont Royal

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LBS ABBASSIDES 123<br />

auteur de sept odes à la louange <strong>du</strong> Prophète, commentées<br />

plus tard par 'Abd er-Rahman ben Isma'îl ben el-<br />

Maqdisi, dans un texte conservé à Paris ; de Zéïn-Eddin<br />

Katâkit, originaire de Séville, né en 1208 et mort au<br />

Caire en 1285, dont la bibliothèque de Gotha possède<br />

des poésies; de Nâçir-Eddin Ibn en-Naqîb el-Nafisî, mort<br />

au Caire en 1288, qui avait composé des poésies fragmentaires,<br />

dont quelques-unes se retrouvent dans le Fawdt<br />

el-Wafayât d'El-Kotobî, et une anthologie intitulée<br />

Manâzil el-Ahbdb, dont un exemplaire peut être consulté<br />

dans la bibliothèque de la mosquée Nouri-Osmanié à<br />

Constantinople ; de Sirâdj-Eddin el-Warrâq, poète copieux<br />

et abondant, né en 1218, mort en 1296, qui était calligraphie<br />

et expéditionnaire au service <strong>du</strong> gouverneur <strong>du</strong><br />

Caire, et dont les poésies, excessivement nombreuses et<br />

formant environ trente volumes, avaient été ré<strong>du</strong>ites par<br />

lui-même en un diwan de sept épais volumes ; nous n'en<br />

avons plus qu'un extrait fait par Çafadi en 1346.<br />

Chihâb-Eddin et-Tella'farî (Mohammed ben Yoûsoul)<br />

naquit à Mossoul en 1197; les panégyriques qu'il adressa<br />

au prince Mélik-el-Achraf ne l'empêchèrent pas d'être<br />

exilé de cette ville parce qu'il était adonné aux jeux de<br />

hasard, interdits par la loi musulmane : les sommes que<br />

lui donnait son protecteur étaient immédiatement dissipées<br />

par lui au jeu; il se transporta alors dans la ville<br />

d'Alep, fut d'abord bien accueilli par le prince, puis<br />

mérita sa défaveur par le même défaut; on fut obligé de<br />

faire annoncer par le crieur public que quiconque serait<br />

vu jouant avec lui aurait la main coupée.<br />

Il ne fut pas plus heureux à Damas où, perdant au jeu<br />

l'argent qu'il soutirait aux grands personnages, il en fut<br />

ré<strong>du</strong>it à coucher dans les fours à chauffer les bains<br />

publics. Enfin on le retrouve à la cour <strong>du</strong> prince de

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