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Littérature arabe - Notes du mont Royal

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328 LITTERATURE ARABE<br />

écrivit sur cette ville un poème où il rappelle sa patrie<br />

absente; il adressa également des louanges au chéikhel-Islam<br />

Yahya-Efendi et au grand vizir Ahmed-pacha<br />

Kieuprulu. Il occupa successivement les postes de cadi à<br />

Tripoli de Syrie, à Magnésie en Asie Mineure, à Bagdad<br />

et enfin à Médine (1680); il fit le pèlerinage cette année<br />

même et mourut à la Mecque au mois de janvier de<br />

1681. Son diwan, imprimé à Beyrouth en 1872, contient<br />

l'éloge funèbre d'une dent molaire qui lui fut extraite;<br />

cette pièce est fort amusante.<br />

AïCHA EL-Bâ'OUNIYTA était la fille d'Ahmed ben Nâçir-<br />

Eddin el-Bâ'oûni ; elle est l'auteur <strong>du</strong> Fath el-Mobîn, ode<br />

rimée en m à la louange <strong>du</strong> Prophète ; cette pièce de vers<br />

est accompagnée d'un commentaire par elle-même, terminé<br />

en 1516. On cite encore d'elle des vers spirituels<br />

où, sur une question juridique controversée, elle a trouvé<br />

le moyen d'exprimer, en cinq vers, les opinions des docteurs<br />

des quatre rites orthodoxes. A cette même famille<br />

d'El-Bâ'oûnî appartenait Bahâ-Eddin Mohammed ben<br />

"Yoûsouf, né en 1446 dans le faubourg de Sâlihiyya, qui<br />

s'étage, près de Damas, sur les premières pentes <strong>du</strong><br />

<strong>mont</strong> Qâsyoûn, et qui mourut le 16 février 1505. C'était<br />

un amateur d'histoire qui aimait à ré<strong>du</strong>ire les annales<br />

aux proportions de petits poèmes mnémotechniques;<br />

c'est ainsi qu'il a écrit un radjaz, le Tohfat esh-Zharifa,<br />

sur l'histoire générale jusqu'à l'intronisation <strong>du</strong> sultan<br />

mamelouk Qâït-Baï, et un autre sur le gouvernement des<br />

deux souverains égyptiens Bârs-Bâï et Qâït-Bâï; il n'a<br />

pas manqué de consacrer en outre à ce dernier, suivant<br />

l'antique usage, un panégyrique probablement rétribué;<br />

enfin un poème, Behdjet el-Kkould, traite de l'é<strong>du</strong>cation<br />

des enfants.<br />

Ibn Ma'toùq mourut à soixante-deux ans le 21 dé-

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