Littérature arabe - Notes du mont Royal

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des voyages longtemps prolongés. Il resta quelque temps
à Hamadan, où il professa la science des traditions. 11
mourut à Bagdad en 1113 au retour du pèlerinage de la
Mecque. Son Kitdb el-ansâb el-mottafiqa a été publié
par de Jong, sous le titre de Homonyma inter nomina
relaliva. Berlin possède son traité manuscrit des traditions
falsifiées; YAtrâf el-gharâïb est au Caire.
Abou-Mohammed el-Hoséïn BL-FARRâ EL-BACHAWî, né
à Baghchoûr, entre Hérat et Merv, mourut dans cette
dernière ville en 1116 ou 1122, après avoir compilé un
recueil de traditions (Maçâbih es-Sonna), d'après les sept
ouvrages fondamentaux, souvent commenté et abrégé,
comme par exemple dans le Michkât el-Maçâbih de
Mohammed ben 'Abdallah el-Khatîb et-Tibrizî, très répandu
en Orient et réimprimé dans l'Inde et en Russie.
Une autre collection de traditions [Charh es-Sonna), un
abrégé de la jurisprudence et un commentaire du Koran
ont été conservés jusqu'à nos jours.
'ABD-EL-GHâFIR ben Isma'ïl EL-FâRISî, né à Nisapour
en 1059, parcourut le khanat de Khiva et se rendit dans
l'Inde à travers l'Afghanistan. Il avait été un enfant prodige
: à cinq ans il savait lire le Koran et réciter en persan
les articles de foi. A son retour, il fut nommé prédicateur
dans sa ville natale, où il mourut en 1134. On lui
doit un de ces Kitdb el-Arba'ïn où le résumé de la doctrine
islamique est donné en quarante traditions choisies;
un ouvrage plus utile est le Medjma' el-Gliardlb
(Réunion de curiosités), dictionnaire pour les grandes
collections de hadith; et le Mofhim, commentaire sur le
Çahîh de Moslim.
Un autre voyageur savant, né lui aussi en Perse, est
Abou-Tâhir ES-SILAFî, qui, d'Ispahan où il était né en
1082, se rendit à Bagdad et à Alexandrie. Dans cette