Littérature arabe - Notes du mont Royal

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appela de son nom El-'Imâdiyya, et ensuite d'obtenir,
l'année suivante, le6 fonctions de président du conseil.
La mort de Noureddin ruina sa situation. Le fils de ce
prince, qui lui succéda en 1173, n'était qu'un enfant :
les ennemis d"Imâdeddin le circonvinrent et obligèrent
'Imàd à quitter sa place et la cour. Il voulut se rendre
à Bagdad, mais, tombé malade à Mossoul, il y apprit
que Saladin s'était emparé de l'Egypte et marchait vers
la Syrie. Il parvint à le rejoindre à Alep : le grand
souverain musulman le prit à sa suite et l'emmena dans
ses campagnes. A la mort de 6on protecteur, voyant
son influence ruinée, il se retira dans la vie privée
et s'occupa de travaux littéraires jusqu'à sa mort
(20 juin 1201). C'est ainsi qu'il écrivit, sous le titre de
Fath el-Qoussî, l'histoire de la conquête de la Syrie et
de la Palestine par Saladin, publiée par C. de Landberg;
sous celui d'el-Barq ech-châmi, l'histoire de son temps
en sept volumes, y compris son autobiographie; le cinquième
volume se trouve à la Bodléienne ; le Nouçrat elfatra
contient l'histoire de la dynastie des Seldjoukides
et de leurs ministres; c'est en réalité une traduction
abrégée, en style pompeux et extravagant, de l'ouvrage
persan de Chéref-Eddin Anocherwân ; le Kharldat el-Qasr
est une anthologie des poètes du vi° siècle de l'hégire,
avec des remarques écrites dans un style prétentieux et
malheureusement presque absolument dénuées de renseignements
historiques ; c'est une continuation du
Yatlmat-eddahr de Tha'àlibi.
Un ami d"Imâd-Eddin, qui est connu par ses pièces de
correspondance, soit avec lui, soit avec d'autres personnes,
fut Abder-Rahim ben 'Ali d'Ascalon, surnommé
EL-QADI EL-FàDIL (le Juge excellent). Il était le fils du
cadi de cette petite ville de Palestine; né en 1135, il