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Littérature arabe - Notes du mont Royal

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350 LITTERATURE ARABE<br />

son histoire écrite par un membre de la famille des<br />

Bohtor, qui gouvernait avec le titre d'émir la contrée<br />

<strong>mont</strong>agneuse appelée el-Gharb, dans le Liban; il s'appelait<br />

Çâlih ben Yahya; on sait qu'il est mort postérieurement<br />

à l'an 1436. Son livre, qui traite de l'histoire de sa<br />

famille et de la ville sous la domination des Égyptiens<br />

et des Francs, et qui existe en manuscrit à la bibliothèque<br />

Nationale, a été publié par L. Chéïkho dans le<br />

Machriq, journal de Beyrouth.<br />

Un cadi de la petite cité d'Aïntâb, au nord d'Alep,<br />

donna naissance à l'historien El-'Aïnî (Bedr-Eddin Mahmoud),<br />

par abréviation d"Aïn-Tâbi, en juillet 1360. Il<br />

commença par étudier le droit sous la direction de son<br />

père, avec tant de succès qu'il put le suppléer comme<br />

juge avant même d'avoir terminé ses études. Il se rendît<br />

à Alep, d'où sa famille était originaire, pour les y achever,<br />

et à la mort de son père visita plusieurs villes de la Syrie,<br />

fit le pèlerinage, en revint en 1386 à Damas et à Jérusalem,<br />

où il fit la connaissance <strong>du</strong> soufi 'Ala-Eddin Ahmed<br />

es-Sirâfi, qui l'emmena au Caire et lui procura une place<br />

dans le couvent Barqoqiyya, nouvellement fondé. L'influence<br />

d'un de ses protecteurs, l'émir Hakam, lui fit<br />

obtenir en 1399 la place de commissaire de la police<br />

municipale au Caire, qui venait d'être enlevée à Maqrizî.<br />

L'instabilité des postes administratifs lui fit perdre et<br />

retrouver plusieurs fois de suite cette situation. Tombé<br />

en disgrâce et soumis à la torture sous le sultan Mélik<br />

Moayyad Chéïkh (1412), puis revenu en faveur et nommé<br />

professeur à l'école fondée par ce souverain, envoyé même<br />

comme ambassadeur à Constantinople auprès de l'empereur<br />

romain d'Orient, il retrouva la plus entière estime<br />

auprès de ses successeurs Mélik Zhâhir Tatar et Mélik<br />

Achraf Barsbaï; ce dernier surtout aimait à l'avoir dans

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