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Littérature arabe - Notes du mont Royal

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LE XIX' SIÈCLE 415<br />

officielle de Boulaq et des entreprises particulières <strong>du</strong><br />

Caire mettent à la portée de tous les classiques de l'érudition<br />

musulmane. A côté des grands noms d'autrefois,<br />

on voit des poètes donner au public le fruit de leur inspiration<br />

: 'Ali-Efendi Dervich (1867), avec son Ich'dr;<br />

Ibrahim-bey Marzoùq, auteur de Yed-dorr el-béhî elmansoûq<br />

(1880), mort à Khartoum dans le Soudan en<br />

1866, Mahmoud ben Mohammed el-Qoûsi (1892), chéïkh<br />

des Sa'diyya à Dongola, qui a écrit les louanges <strong>du</strong> Prophète<br />

en langue vulgaire, Mohammed ben Isma'îl ben<br />

'Omar Chihâb-Eddin el-Hidjâzi, originaire de la Mecque,<br />

mort en 1857, qui fut correcteur à l'imprimerie <strong>du</strong> gouvernement<br />

de 1836 à 1849, auteur d'un diwan paru en<br />

1861 et <strong>du</strong> Sèfinet-el-Molk (1865), Amîn ben Ibrahim<br />

Chémil, dont Yel-Mobtakar réunit cinq séances et vingtsix<br />

odes, consacrées à la description de l'homme et composées<br />

à Liverpool en 1868, Ali Abou'n-Naçr (mort en<br />

1880), forment la pléiade des poètes néo-égyptiens. L'art<br />

des chansons populaires, méprisé des littérateurs d'autrefois,<br />

excite la verve de Mohammed 'Othmân Djélâl,<br />

mort le 16 janvier 1898, qui a aussi tra<strong>du</strong>it en vers <strong>arabe</strong>s<br />

les Fables de La Fontaine, de Hasan Hosni, dont le<br />

diwan porte le titre de Thamarât el-Hayât (Fruits de la<br />

vie), et d'Ibn el-Fahhâm.<br />

L'histoire d'Egypte a été écrite par 'Abder-Rahman el-<br />

Djabarti el-'Aqlli, dont Y Adjâlb el-âthâr a été imprimé<br />

à Boulaq en 1880, et tra<strong>du</strong>it de l'<strong>arabe</strong> en français par<br />

une société de quatre savants égyptiens. Son journal<br />

pendant l'occupation française, Mazhhar et-taqdis (copie<br />

autographe a Cambridge), a été tra<strong>du</strong>it en français (1835)<br />

par Alexandre Cardin, drogman-chancelier <strong>du</strong> consulat<br />

général de France à Alexandrie. Ce savant était né au<br />

Caire en 1756, d'une famile originaire de Zéïla', sur la

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