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Littérature arabe - Notes du mont Royal

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222 LITTERATURE ARABE<br />

l'Asie centrale jusqu'à Alexandrie, au retour desquels il<br />

fut nommé cadi à Samarcande, Nasa et Nisapour; il<br />

rentra ensuite dans sa ville natale comme professeur de<br />

tradition et y mourut à quatre-vingts ans, en 965. Il<br />

y avait construit une maison où il avait installé sa nombreuse<br />

bibliothèque. Il s'était occupé d'astronomie, de<br />

médecine et d'autres sciences. Son livre porte le titre de<br />

Taqâslm wbl-anwâ'.<br />

Abou-Bekr EL-ADJORRI (Mohammed ben el-Hoséïn), né<br />

à Adjorr (les Briques), village près de Bagdad, d'où son<br />

surnom, est l'auteur d'une collection de quarante traditions<br />

qui le rendit célèbre, et qu'on trouve en manuscrit<br />

à la bibliothèque de Berlin, ainsi que d'autres ouvrages<br />

que possède la même bibliothèque, tels qu'un traité sur<br />

la question si le vrai croyant doit rechercher les sciences<br />

et sur les qualités que doivent posséder les porteurs <strong>du</strong><br />

Koran.<br />

Abou'l-Hasan 'Ali ben 'Omar ED-DàRAQOTNI, qui doit<br />

son surnom à un grand quartier de Bagdad appelé Dârel-Qotn<br />

(Maison <strong>du</strong> coton), était en effet né dans cette<br />

ville en avril 919; il eut une grande célébrité comme<br />

jurisconsulte <strong>du</strong> rite chaféïte. De bonne heure il avait<br />

appris les traditions à l'école d'Abou-Bekr, fils de Modjâhid,<br />

et il fut son véritable successeur. C'est vers la fin<br />

de sa vie qu'il commença à enseigner la lecture <strong>du</strong> Koran.<br />

11 savait par cœur plusieurs diwans de poètes <strong>du</strong> désert,<br />

et entre autres celui <strong>du</strong> Séïd Himyarite, ce qui fit croire<br />

à plusieurs qu'il suivait ses doctrines chiites. Il était d'une<br />

conscience scrupuleuse : appelé à témoigner devant le<br />

cadi Ibn Ma'roùf, il s'en repentit plus tard, parce que<br />

son témoignage, relatif à des traditions <strong>du</strong> Prophète,<br />

avait été admis par le juge sans conteste, sur sa seule<br />

autorité, tandis qu'en matière ordinaire il faut deux

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