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Littérature arabe - Notes du mont Royal

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LES ABBASSIDES 281<br />

pensée, elle fut adoptée avec enthousiasme. Déjà sous le<br />

khalife El-Mo'taçim, vers 840, Chihâb-Eddin Ibn Abî'r-<br />

Rabî composa, à la demande <strong>du</strong> souverain, un traité de<br />

politique précédé de considérations sur la psychologie qui<br />

peut être considéré comme le plus ancien ouvrage de ce<br />

genre en langue <strong>arabe</strong>; il. est conservé à Paris et a été<br />

imprimé au Caire (Soulouk el-Mâlik fi tedbir el-MamâUk).<br />

Après lui vient Ya'qoub ben Ishaq el-Kindî, fils <strong>du</strong> gouverneur<br />

de Koufa, qui était d'ancienne famille <strong>arabe</strong> ; né<br />

dans cette ville, il alla étudier à Bassora, puis à Bagdad,<br />

où il s'établit définitivement. Il fut compris dans les<br />

poursuites qui suivirent la réaction orthodoxe <strong>du</strong> temps<br />

de Motawakkil, vit confisquer sa bibliothèque, dont il<br />

ne put obtenir la restitution que peu avant la mort <strong>du</strong><br />

khalife et la sienne. Il écrivit environ deux cents ouvrages<br />

sur les sujets les plus variés.<br />

Ahmed ben et-Tayyib es-Sarakhsi, né à Sarakhs dans<br />

le Khorasan, est plus connu sous son surnom de TILMIDH-<br />

BL-KINDI, l'élève d'El-Kindi ; on n'a plus ses ouvrages ; il<br />

faisait partie de la suite <strong>du</strong> khalife El-Mo'tadid, dont il<br />

avait été le professeur, et en punition de ce qu'il avait<br />

laissé échapper un secret qui lui avait été confié, il fut<br />

jeté en prison et mis à mort en 899.<br />

D'une famille turque de la Transoxiane sortait Abou-<br />

Naçr Mohammed EL-FâRâBI, né à Farab, la moderne Otrar,<br />

qui étudia à Bagdad la médecine et la philosophie.<br />

Attiré à Alep par l'éclat de la cour de Séïf-Eddaula, le<br />

protecteur des lettres et des sciences, il y vécut retiré <strong>du</strong><br />

monde, donnant des leçons dans les charmants jardins<br />

qui entourent la ville, et mourut à Damas en 950, alors<br />

qu'il accompagnait son maître pendant un voyage. Il<br />

écrivit sur la logique, la morale, la politique, les mathématiques,<br />

l'alchimie, la musique. Ibn Khallikan l'appelle

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