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Littérature arabe - Notes du mont Royal

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324 LITTÉRATURE ARABE<br />

avait des connaissances éten<strong>du</strong>es sur le terrain de la<br />

biographie, en histoire et en géographie. Né à Damas le<br />

9 juin 1301, il étudia le droit et la prosodie dans sa ville<br />

natale, puis voyagea dans les pays de la domination<br />

égyptienne, accompagna son père lorsque Mélik-Nâçir le<br />

chargea des fonctions de secrétaire d'État, fut nommé<br />

cadi au Caire, puis secrétaire d'État à la mort de son<br />

père ; ensuite il rentra à Damas où il mourut de la peste<br />

en'1348, à l'âge de cinquante ans lunaires. Son Mnsdlik<br />

el-abçâr est un ouvrage géographique, historique et<br />

biographique en plus de vingt volumes, qui a été étudié<br />

par de Guignes en 1758 et Quatremère en 1838, dans les<br />

Notices et Extraits; Pocock s'en est servi pour l'histoire<br />

des Arabes. Son Tarif bi-mostalah ech-chértf est un<br />

recueil de modèles de lettres adressées par les sultans<br />

mamelouks aux puissances étrangères. Les Chatawiyyâl<br />

(les Hivernales) sont des lettres envoyées de Damas à<br />

plusieurs savants, pendant l'hiver de 1343-1344, où la<br />

ville était couverte de neige, dont le manuscrit est à<br />

Leyde. Il consacra un grand ouvrage en quatre volumes<br />

à célébrer les vertus de sa propre famille, Fawddhil essamar.<br />

Il composa de nombreuses odes et radjaz dans<br />

les mètres classiques, ainsi que des poésies populaires<br />

en strophes, mowaclichah et dou-bèït.<br />

IBN ETH-THARADA ('Ali ben Ibrahim), prédicateur de<br />

Wâsit, était né en juin 1298; il fît ses études à Bagdad<br />

et se rendit plusieurs fois à Damas, où il prêcha dans la<br />

grande mosquée des Oméyyades; puis il tomba malade<br />

de mélancolie, et mourut dans l'hôpital des fous d'ibn<br />

Sowaïd à Damas, en 1349. Sa folie douce consistait<br />

à porter sous le bras un sac auquel il attachait<br />

tous les fils et ficelles qu'il rencontrait, et dont il ne se<br />

séparait jamais. Cet état ne l'empêcha pas de composer

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