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Littérature arabe - Notes du mont Royal

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378 LITTÉRATURE ARABE<br />

c'est-à-dire Turquie, plus un appendice consacré à ses<br />

propres sermons en vers et en prose. Son élève Fadlallah<br />

en avait pris une copie à Damas et cet ouvrage fonda<br />

la renommée de Khafâdji. Le Rêlhdna est une seconde<br />

édition <strong>du</strong> même ouvrage, où les poètes sont surtout mis<br />

en vue, et accompagnée de plusieurs séances, dont une<br />

dirigée contre Yahya ben Zakariyâ, chéïkh-ul-islam à<br />

Constantinople. Ces deux ouvrages ont servi à Mouhibbi,<br />

dont nous parlerons plus loin. Son Tirâz el-Médjâlis<br />

(Bor<strong>du</strong>re ornée des séances) est une collection de cinquante<br />

et un petits morceaux sur des questions grammaticales,<br />

d'exégèse et de rhétorique.<br />

FADLALLAH ben Mouhibb-Allah, né à Damas le<br />

2 décembre 1621, apprit le persan et le turc et se fit<br />

remarquer par son intelligence précoce. A seize ans,<br />

ayant per<strong>du</strong> son père, il entra comme secrétaire au service<br />

<strong>du</strong> mufti 'Abd-er-Rahman el-'Imâdi; en 1638, il fit le<br />

voyage d'Alep, où se trouvait le chéïkh-ul-islam Yahya,<br />

venu de Constantinople, et obtint de lui l'investiture de<br />

la prébende de la mosquée Derwichiyya qu'avait possédée<br />

son père. Il se rendit ensuite à Constantinople et au<br />

Caire, suppléa dans cette dernière ville le cadiMohammed<br />

el-Borsawî, fit la connaissance de Khafâdji et suivit ses<br />

leçons ; la maladie le força de revenir à Damas, et lui donna<br />

l'occasion de lire des livres de médecine et d'étudier cette<br />

science; mais il ne se rétablit pas. Nommé cadi de Diarbékir,<br />

il s'y trouva mieux, put faire le voyage de Constantinople<br />

et y resta quatre ans. Nommé cadi à Beyrouth<br />

en 1666, il y demeura environ un an, <strong>du</strong>rée habituelle des<br />

charges de cadi dans l'Empire ottoman, et revint mourir<br />

à Damas le 17 octobre 1671. Le supplément aux biographies<br />

de Hasan el-Bourîni, qu'il a rédigé, a été la base<br />

<strong>du</strong> grand ouvrage de son fils Mouhibbi.

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