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Littérature arabe - Notes du mont Royal

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148 LITTÉRATURE ARABE<br />

et Naunestad Boysen, la faveur <strong>du</strong> gouverneur de Susiane<br />

et <strong>du</strong> Fars, 'Abdallah ben Mohammed ben Mikâl, qu'on<br />

appelait communément ech-Châh, « le Roi ». C'est en<br />

l'honneur de ce personnage et de son fils qu'il écrivit<br />

un grand dictionnaire sous le titre de Djamhara. Après<br />

la destitution de ses protecteurs, il vint à Bagdad (920)<br />

où le khalife El-Moqtadir lui fit une pension qui lui permit<br />

de continuer ses études; c'est dans cette dernière<br />

ville qu'il mourut en 934. Il a écrit sous le titre de Kitâb<br />

el-Ichtiqâq (Livre de l'étymologie) un dictionnaire généalogique<br />

des tribus <strong>arabe</strong>s qui a été publié par Wiistenfeld.<br />

Il avait gagné de grosses sommes au service des<br />

gouverneurs <strong>du</strong> Fars; mais comme il était généreux et<br />

même prodigue, il n'avait jamais d'argent entre les<br />

mains; c'est en Perse également qu'il avait contracté le<br />

goût de la boisson : il s'enivrait volontiers. Un mendiant<br />

lui ayant demandé l'aumône, il lui donna un barillet de<br />

vin, n'ayant rien d'autre ; et comme on désapprouvait le<br />

don d'une chose défen<strong>du</strong>e par le Koran, il répondit :<br />

« C'est tout ce que j'ai. » Il fut atteint de paralysie dans<br />

sa vieillesse, et survécut encore de deux ans à la dernière<br />

attaque.<br />

IBN ES-SERRADJ (Mohammed ben es-Sari), l'élève préféré<br />

d'El-Mobarrad, avait un défaut de prononciation grave<br />

chez un grammairien : il grasseyait IV, que les Arabes<br />

prononcent en faisant vibrer le bout de la langue; il<br />

mourut en février 929. Un autre élève <strong>du</strong> maître était<br />

un Persan de la ville de Fasâ dans le Fars, Ibn Durustawaïh<br />

('Abdallah ben Dja'far), né en 871, mort à Bagdad<br />

en mai 958.<br />

Le Persan Behzâd, qui professait les croyances de<br />

l'Avestaet habitait la ville de Sirâf, sur le golfe Persique,<br />

avait eu un fils qui devint grammairien sous le nom

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