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Littérature arabe - Notes du mont Royal

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4J0 LITTÉBÀTUBB ARABE<br />

ment à Beyrouth même, qui devait devenir peu d'années<br />

après l'Université catholique de Saint-Joseph, commencèrent<br />

la publication d'une revue hebdomadaire appelée<br />

el-Bachlr; en 1898, ils y ajoutèrent une revue scientifique<br />

bi-mensuelle, el-Machriq (l'Orient). En face de cette<br />

publication, Botros el-Bistâni fondait au milieu de 1870,<br />

le Djanna (le Jardin), qui disparut en 1886; le Djonalna<br />

(Petit jardin), qui ne vécut que trois ans, et la revue bimensuelle<br />

el-Djinân, tandis que les musulmans de Beyrouth,<br />

désireux de posséder un organe à eux, créaient<br />

en 1874 le journal hebdomadaire Thamarât el-fonoûn<br />

(Fruits des sciences). Vers cette même année se fondait<br />

le Taqaddoum (le Progrès), qui eut pour collaborateurs<br />

les jeunes écrivains les plus actifs de la Syrie, comme<br />

Iskender el-'Âzâr et Adib Ishaq, mort très jeune, emportant<br />

dans la tombe les espoirs que ses essais littéraires<br />

avaient fait naître. Le Thamarât el-fonoûn représentait<br />

l'esprit réactionnaire ou stationnaire, ce qui est tout un,<br />

de la population musulmane ; le Taqaddoum ne manquait<br />

pas à son titre en ouvrant ses colonnes à toutes les idées<br />

nouvelles. Khalil Serkis, gendre de Botros Bistâni, fonda,<br />

le 18 octobre 1877, le Lisân el-hâl (Langue de la situation),<br />

d'abord bi-hebdomadaire, puis quotidien à partir<br />

de 1894. Bien que ce journal, obligé de rédiger sa partie<br />

politique sous une forme qui fût agréable au gouvernement<br />

ottoman, se tînt également sur la réserve à l'égard<br />

des innombrables confessions religieuses qui se partagent<br />

le sol de la Syrie, les maronites indépendants sentirent<br />

le besoin de posséder une feuille à eux et fondèrent<br />

en 1880 le Miçbâh; les protestants publièrent<br />

le Kaukab eç-çobh el-monir (l'Étoile éclatante <strong>du</strong> matin),<br />

aujourd'hui disparu, et le Nochra el-osbo'iyya (Publication<br />

hebdomadaire), qui paraît encore. La communauté

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