Littérature arabe - Notes du mont Royal

LITTERATURE ARABE
et y mourut en 991 : plusieurs de ses très nombreux
ouvrages (près de trois cents) se trouvent en Europe;
En-No'man Ibn Hayyân, qui quitta la secte malékite pour
devenir Imamite, se rendit en Egypte avec le conquérant
fatimide El-Mo'izz, y fut nommé cadi et y mourut
en 974; le chef de la secte imamienne, Abou 'Abdallah
cl-Mofid (949-1022), de Bagdad.
Développement ultérieur
de la jurisprudence.
Parmi la foule d'auteurs qui ont développé les principes
posés dans les siècles précédents, on ne peut citer
que les principaux :
'Ali ben Abi-Bekr EL-MARGHINâM, mort en 1197, a écrit
un manuel pour l'étudiant qui commence l'étude du droit
hanéfite, sous le titre de Biddyet-el-Mobtèdi, commenté
par lui-même sous le titre de Hidâya (la Direction); la
traduction persane de ce dernier ouvrage a été rendue
en langue anglaise par Ch. Hamilton en 1791. Commenté
par des écrivains arabes, persans et turcs, le Hidâya a
eu le plus grand succès que l'on puisse souhaiter à un
manuel de droit musulman.
Sirâdj-Eddin Abou-Tâhir Mohammed ES-SADJâWBNDî,
qui florissait vers la fin du vi* siècle de l'hégire, a écrit
un Kitâb el-Fardïd ou Traité du partage des héritages,
surnommé Sirddjiyyé, d'après le surnom de l'auteur, qui a
été traduit en anglais par Prasauma Kumar Sen à Serampore,
en 1885, et par A. Rumsey à Londres, en 1890-
Le rite chaféïte s'enorgueillit d'avoir possédé Abou'l-
Hasan 'Ali ben Mohammed EL-MâWERDI, né à Bassora