Littérature arabe - Notes du mont Royal

410 LITTERATURE ARABE
les noms de Khalil-Efendi EL-KHOCRî, dont le recueil de
poèmes (Zahr er-roba) a paru à Beyrouth en 1857, poésies
de circonstance pour diverses occasions politiques;
Sélim BISTERIS, qui a donné le journal de son voyage en
Europe, en-Nozhat ech-Chahiyya (Beyrouth, 1859); l'Arménien
lskender-Agha ABKARIOS, dont le Raudat el-adab
(Parterre littéraire, Beyrouth, 1858) renferme des notices
biographiques sur les poètes arabes avant l'islamisme et
contemporains de Mahomet, rangées par ordre alphabétique,
et qui auparavant avait fait paraître à Marseille
(1852) le Nihâyat-el-arab, série de notices sur les poètes
et les personnages importants avant l'Islam; Djirdjis-
Efendi Tannous Aoun, qui a publié à Constantinople
(1884) le Dorr el-Maknoûn (Perle cachée), dictionnaire
technologique ; SA'ïD EL-KHOURî ech-Chartoûni, auteur de
Y Aqrab el-mawârid, dictionnaire arabe avec supplément
(Beyrouth, 1894), et du Chihdb eth-Thâqib, manuel de
style épistolaire (1884) ; Yousef Ilyâs DBBS, qui enseigna la
grammaire arabe sans maître par son Moghni l-moté*allim
(1869); le curé AnsÉNios el-Fakhâïri, qui a étudié la rhétorique
dans son Raud el-djinân (1868)?
Le curé syrien Joseph David imprime à Mossoul, chez
les Dominicains, des éléments de grammaire française
exposés en arabe (1865), le Tenzih el-Albdb (Délassement
de l'esprit), recueil de sujets moraux en prose et en
vers; devenu M« r Clément-Joseph David, il publie dans
la même ville le Tamrinè, grammaire arabe (1886),
qu'avaient précédé les exercices grammaticaux (Tarnrin,
1877). Le Terwidh et-loUdb (1867) était destiné
à faire pénétrer les éléments de l'arithmétique
dans l'esprit des jeunes néo-Assyriens des bords du
Tigre. Il mourut en 1891.
Le P. Louis Chéïkho, de l'Université Saint-Joseph à