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Library Buildings around the World

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possibilité de mettre en scène ce bâtiment symbolique de l’action culturelle et de la volonté de mixité urbaine (logements –<br />

équipements – activités), dans un quartier en devenir.<br />

Un batiment lisible à livre ouvert<br />

A l’image d’un livre ouvert, les dispositifs utilisés par l’architecture permettent de comprendre l’organisation interne des lieux<br />

depuis l’extérieur, invitant ainsi la population à fréquenter l’établissement : transparence, jeux des volumes et façade communicante.<br />

La médiathèque (liée à la salle de quartier) est un bâtiment lisible depuis l’espace public.<br />

- La transparence en rez-de-chaussée donne à voir la grande salle hypostyle qui intègre les différents secteurs publics de la<br />

médiathèque. Cette transparence est maîtrisée : la façade n’est pas vitrée en allège, et les baies sont protégées par des lames brise<br />

soleil. Celles-ci assurent différentes fonctions :<br />

- Filtrer la lumière et les regards indiscrets pour le confort et la sérénité des usagers,<br />

- Permettre la protection anti-effraction en évitant les barreaudages disgracieux.<br />

- Le jeu des volumes de l’étage, posés sur « le plan de référence » du toit terrasse identifie les fonctions salle de quartier, espace<br />

d’animation de la médiathèque, et circulations verticales. Ces volumes architecturaux (cylindres et parallélépipèdes) émergent<br />

librement dans l’espace en équerre (le dièdre), constitué par le plan horizontal du toit terrasse et le plan de la façade qui s’élève sur<br />

l’esplanade. Ce dispositif de « mise en relief » est comparable à celui des livres pour enfants qui développent des images – maquettes<br />

– pliage « en trois dimensions ». Ces volumes sont bardés de couleur jaune, orange et ocre rouge.<br />

- La façade communicante, espace de « representation » de l’établissement, donne sur la placette évoquant de manière monumentale<br />

une couverture de livre ou de C.<br />

D. La façade est revêtue d’un écran en verre imprimée du mot Médiathèque traduit en 17 langues du monde illustrant la diversité du<br />

quartier, s’adressant à l’ensemble de sa population. Un totem avec le nom de la médiathèque Ulysse est érigé en signal. L’équipement<br />

est un repère important et notamment dans ce quartier en reconstruction.<br />

Un batiment symbolique, evocateur : une construction fonctionnelle et perenne<br />

La médiathèque du quartier Franc Moisin est un bâtiment très symbolique, à l’écriture évocatrice, populaire et identifiable. La<br />

poétique de l’espace est le gage d’une dimension pédagogique facilitant l’intérêt et le désir des usagers.<br />

Les matériaux, les matières et les couleurs créeront de bonnes conditions de confort pour les utilisateurs, et pour la pérennité des<br />

ouvrages.<br />

Prestations exterieures principales<br />

- Les façades du rez-de-chaussée sont en aluminium à rupture de pont <strong>the</strong>rmique prélaqué (menuiseries, volets roulants et lames<br />

brise soleil de protection). Le soubassement est opacifié sur 1 mètre de hauteur, en périphérie. Certaines parties des services internes<br />

sont traitées en façade menuisée opaque. Les bandeaux sont en béton, coffrage soigné .<br />

- Les volumes de l’étage sont en béton coulé en place et revêtu de vêtures en aluminium Reynobond prélaqué (ocre rouge, orangé<br />

jaune et noire). Fixations invisibles. Les menuiseries de l’étage sont également en aluminium à rupture de pont <strong>the</strong>rmique.<br />

- La façade principale à l’étage est réalisée en panneaux en VEA sérigraphié et fixés par pattes papillons SADEV en inox sur le voile<br />

béton. Celui-ci transparaît en toile de fond, animé par les ombres des mots sérigraphiés (le mot médiathèque en 17 langues) variant<br />

selon l’éclairage du soleil. Le voile béton intègre deux baies aux proportions singulières.<br />

- La toiture terrasse constitue une terrasse refuge en cas d’incendie pour issue accessoire de l’étage. Cette terrasse, la 5e façade, est<br />

traitée à l’image d’un jardin avec une partie traitée en dalles sur plots et une partie végétalisée.<br />

(http://www.caue-observatoire.fr)<br />

Hubert et Roy Architects, Paris – France<br />

http://www.hubert-roy-architectes.fr<br />

Libraries :<br />

Ecole Maternelle et Élémentaire du Le Bourget – France 2011<br />

€ 4.800.000 HT<br />

12 salles de classes: 5 classes maternelles à rez-de-chaussée et 7 classes élémentaires au premier étage. Deux salles plurivalentes. Deux<br />

bibliothèques, deux salles informatiques et un réfectoire commun. Un pôle administratif et un local gardien.<br />

Parti Architectural<br />

L’école du Bourget est à l’image du quartier en devenir, un quartier tourné vers le paysage du grand Paris, relié à la ville par des «<br />

corridors » verts, un quartier que la gare voisine met à proximité de Paris. Telle un organisme vertébré se glissant dans le parcellaire<br />

morcelé, l’école est conçue à partir d’une structure entièrement réalisée en bois, numérisée, optimisée et découpée en usine, montée<br />

en quelques mois par deux artisans. Cette structure, dont les portiques obéissent à un pas de 1,50m, est couverte d’une toiture<br />

végétalisée pour la rétention d’eau et l’inertie <strong>the</strong>rmique/acoustique. Les élévations de la structure sont fermées par des panneaux<br />

vitrées calés sur la trame de 1,50m, ou par des feuilles d’aluminium de 4mm d’épaisseur, l’isolation prenant place dans l’épaisseur de<br />

la structure.<br />

L’ensemble des salles de Maternelle est située au rez-de-chaussée avec des classes accessibles depuis la cour. A l’étage sont les classes<br />

Elémentaires. Le large oriel permet de profiter d’un apport de chaleur l’hiver et d’un regard depuis l’intérieur de l’école vers le<br />

lointain. (http://architopik.lemoniteur.fr/index/php/realisation-architecture/ecole_maternelle_et_elementaire_du_bourget/4340)<br />

Lycée Gustave Eiffel, Ruel-Malmaison – France 1998<br />

Réalisé par phases, en milieu occupé et dans un tissu d'habitat pavillonnaire, le lycée de Rueil-Malmaison réunit des unités<br />

d'enseignement différentes : carrières sanitaires et sociales, tertiaires et enseignement général. Considérant le dénivelé nord/sud, les<br />

classes se distribuent à partir d'une galerie de plain-pied avec le parvis, situé au niveau haut, tandis que le niveau bas est celui de la<br />

cour et de l'ensemble des équipements communs. Ces équipements - bibliothèque, permanence, salles des professeurs et conseillers,<br />

salle à manger, etc. - communiquent avec la galerie par des lieux de détente aux vues traversantes. La configuration ouverte du lycée<br />

le met en résonance avec l'environnement pavillonnaire en lui donnant le caractère de vie sociale demandé par le programme. Face<br />

aux pavillons qui entourent l'établissement le projet met en oeuvre des "jardins verticaux" en pignon des classe, ainsi qu'un lieu de<br />

récréation ouvert sur la ville.<br />

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