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Library Buildings around the World

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large fenêtre urbaine dans la continuité visuelle de la rue Chaudon située à l’opposé. Elle constitue une invitation, un transfert de<br />

l’extérieur vers l’intérieur.<br />

Organisation architecturale : un espace sans coupure<br />

Tout le terrain disponible est occupé par notre projet pour assurer la présence de l'édifice dans son site, mais aussi, plus<br />

prosaïquement, par le fait que l'assiette foncière est relativement exiguë par rapport à la surface à construire. Il est plus aisé, en<br />

général, d'installer une bibliothèque sur de grands plateaux horizontaux, qui ne coupent pas la continuité intérieure des salles.<br />

L'espace de consultation doit être fluide de telle manière que les sous-espaces de lecture dédiés à chaque discipline s'interpénètrent,<br />

sans coupure. Cet objectif est plus difficile à atteindre dans le cas d'une organisation verticale où les départements sont situés les uns<br />

au-dessus des autres, donc séparés. Pour éviter l'effet "grand magasin" avec ses rayons spécialisés par étages, nous avons opté pour<br />

une organisation par demi-niveaux de part et d'autre du vide central. Ces plateaux décalés de la valeur d'un demi-étage (ce qui<br />

n'engendre pas de coupure) sont réunis entre eux par des volées d'escaliers ouvertes, au droit des postes d'information et de prêt et<br />

par des rampes sur le côté opposé, rampes qui permettent de changer de niveau sans changer d'espace dans le mouvement même de<br />

la marche. Ainsi pourra-t-on aller du haut en bas du bâtiment au cours d'une même promenade parcourant les divers secteurs, en<br />

ayant toujours une vue sur l'ensemble. Le grand atrium central joue un rôle prépondérant dans l'organisation intérieure mais aussi<br />

en tant que facteur d'unité pour toute la partie publique du bâtiment. Il est éclairé zénithalement et permet de saisir, dès l'entrée,<br />

l'ensemble des plateaux de lecture et facilite l'orientation tout comme il assure, à partir des postes d'information et de prêt, une<br />

vision panoramique.<br />

Borja Huidobro, Paris – France see: Chemetov<br />

Jean Marc Ibos Myrto Vitart, Paris – France<br />

http://www.ibosvitart.com<br />

Libraries:<br />

Médiathèque André Malraux, Strasbourg – France 2008<br />

Conversion and extension of existing grain warehouses into a public library. Reception, temporary exhibition room, 124-seat<br />

auditorium, cafeteria, reading rooms, document treatment studios, archives, administrative and service areas.<br />

Client : Communauté Urbaine de Strasbourg, Competition : 2003, Realisation : 2006-2008, Construction cost : 37 M€ excl. taxes<br />

Surface : 18 000 sqm GFA, Architects : Jean-Marc Ibos Myrto Vitart, Project leaders : Claudia Trovati (building), Stéphane Bara<br />

(façades),<br />

The river landscape is best approached horizontally. Everything here submits to <strong>the</strong> logic of <strong>the</strong> waterway: <strong>the</strong> linearity of <strong>the</strong> docks,<br />

<strong>the</strong> way <strong>the</strong> jetty stretches out and <strong>the</strong> trees are aligned. But also <strong>the</strong> warehouses, running from one end of <strong>the</strong> site to <strong>the</strong> o<strong>the</strong>r in a<br />

perfectly continuous line parallel to <strong>the</strong> docks, punctuated vertically by <strong>the</strong>ir silos, which rise up like prows. This harmony is what<br />

makes <strong>the</strong> place so beautiful. The small stretch of land has miraculously retained its initial coherence, in <strong>the</strong> sense that it is this<br />

specific industry, requiring maximum efficiency in <strong>the</strong> interaction between buildings, docks, crane tracks and roads, that has<br />

determined <strong>the</strong> rigorous and rhythmic succession of volumes. The project to convert <strong>the</strong> Seegmuller warehouse into a multimedia<br />

library, involving a doubling of <strong>the</strong> existing surface area, is in line with <strong>the</strong> main design principles governing <strong>the</strong> location. The silo is<br />

left untouched, as a vertical sign within <strong>the</strong> landscape. The depot that backs onto it is partly preserved, namely its fine concrete<br />

structure. The extension strictly expands vertically and horizontally from it. Libraries, contrary to warehouses, call for natural light.<br />

A new glass skin, replacing <strong>the</strong> brick cladding on <strong>the</strong> existing depot, acts as a continuation of <strong>the</strong> extension’s exterior and unifies <strong>the</strong><br />

development. Light emphasises <strong>the</strong> beauty of <strong>the</strong> pyramid-shaped capitals. The floors are an extension of <strong>the</strong> existing structures.<br />

Initially designed for storage, <strong>the</strong> distance between floor and ceiling is small. To provide a sense of space, <strong>the</strong>re are voids <strong>around</strong> <strong>the</strong><br />

edges that vertically expand <strong>the</strong> volumes. Taking an industrial approach, still relevant here given <strong>the</strong> low ceilings, <strong>the</strong> technical<br />

fittings are left exposed. The HVAC and utilities design falls within <strong>the</strong> generic linearity. A long, red ribbon, traced directly onto <strong>the</strong><br />

building, links <strong>the</strong> floors of <strong>the</strong> library. Graffiti-like signage guides visitors to <strong>the</strong> upper floors. The floors are left sparse. Light<br />

bounces off <strong>the</strong> floors and is thus channelled into <strong>the</strong> building. Floors dissect <strong>the</strong> landscape horizontally, linking both branches of <strong>the</strong><br />

canal Mirrors capture <strong>the</strong> glimmer of <strong>the</strong> waterway. C’est à l’horizontale que s’appréhende le paysage fluvial. Ici, tout se plie à la<br />

logique du cours d’eau ; la linéarité des quais, l’étirement du môle, l’alignement des arbres. Jusqu’aux entrepôts qui se profilent<br />

d’un bout à l’autre du site, parfaitement réglés dans leur continuité sur une parallèle aux quais et dont les silos, tels des proues,<br />

ponctuent verticalement les extrémités. La beauté du lieu tient en cette harmonie. Petit bout de territoire miraculeusement préservé<br />

dans sa cohérence initiale où l’exploitation industrielle qui exigeait une efficacité optimum dans la relation des bâtiments aux quais,<br />

au chemin de grue et à la voirie a déterminé la rigoureuse succession rythmique des volumes. Le projet de transformation de<br />

l’entrepôt Seegmuller en médiathèque, avec à l’appui un doublement des surfaces existantes, s’inscrit dans les grands principes de<br />

composition du lieu. Le silo est conservé, signe vertical dans le paysage. De la halle qui s’y adosse, le projet conserve aussi la<br />

magnifique structure en béton. L’extension en constituera le strict prolongement vertical et horizontal. Une bibliothèque,<br />

contrairement à un entrepôt, appelle la lumière naturelle. Une peau de verre remplace le parement en briques de la halle existante.<br />

Calée dans la continuité de l’extension, elle réalise l’unité du lieu. La lumière souligne les chapiteaux pyramidaux. Les planchers<br />

prolongent ceux de l’existant. Initialement destinés au stockage, les plateaux sont bas sous plafond. Pour donner une sensation<br />

d’espace, des vides, en rive, dilatent verticalement les volumes. Dans une logique industrielle qui reste pertinente du fait de l’exiguïté<br />

des hauteurs, les équipements techniques sont laissés apparents. Le tracé des fluides s’inscrit dans la linéarité générique.Un long<br />

ruban rouge, à même le bâtiment, relie les niveaux de la médiathèque. La signalétique, appliquée à la manière de tags, guide le<br />

visiteur. Les plateaux sont laissés libres. La lumière s’y propage par réflexion sur le sol. Les planchers découpent le paysage à<br />

l’horizontale, reliant l’un à l’autre les deux bras du canal. (Ibos)<br />

Clermont Ferrand Bibliothèque Régionale - France 2004 1. Prize<br />

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