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Library Buildings around the World

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Pour éviter l'effet "grand magasin" avec ses rayons spécialisés par étages, une organisation par demi-niveaux de part et d'autre d’un<br />

vide central, l’atrium, a été adoptée. Ces plateaux décalés sont réunis entre eux par des volées d'escaliers installés au droit des postes<br />

d'information et de prêt et par des rampes sur le côté opposé qui permettent de changer de niveau sans changer d'espace dans le<br />

mouvement même de la marche. Il en résulte des transparences sur la longueur totale du bâtiment (50 m) et très différentes selon les<br />

niveaux, et qui ont le même but d’unifier les parties en un tout.<br />

Ainsi, il est possible d’aller du haut en bas du bâtiment, au cours d'une même promenade, en parcourant les différents secteurs et en<br />

ayant toujours une vue sur l'ensemble. Le grand atrium central joue un rôle prépondérant dans l'organisation intérieure mais aussi<br />

en tant que facteur d'unité pour toute la partie publique du bâtiment. Il est éclairé zénithalement et par la grande fenêtre urbaine. Il<br />

permet de saisir, dès l'entrée, l’organisation de l'ensemble des plateaux de lectures dédiés à chaque discipline qui s’additionnent sans<br />

coupure.<br />

ce grand lieu de culture en chantier depuis 5 ans comptait déjà 1000 inscrits recensés quelques jours seulement après l’ouverture le<br />

11 décembre dernier. Organisée autour de ce grand atrium central, les espaces sont très diversifiés tout en gardant une continuité<br />

par le parcours et les vues traversantes. Ainsi, chacun trouve sa place, soit entouré de livres dans un lieu confiné, soit en bordure du<br />

vide central à la vue de tous ; en rapport avec la rue pour lire les actualités près des baies vitrées, ou en rapport avec le ciel et le<br />

paysage au dernier étage pour consulter un dvd.<br />

Plus qu’une médiathèque, le bâtiment est un lieu d’échange et de culture. Et c’est bien ce qu’a souligné Renaud Donnedieu de<br />

Vabres, ministre de la Culture d'alors, dans son discours en saluant le caractère ouvert de l’architecture. "Je remarque avec plaisir<br />

combien sont atténuées ici les éventuelles séparations entre les sections et les supports. Pas d’espace strictement clos (…). Chacun ici<br />

doit se sentir accueilli et accueillir c’est donner l’esprit de découverte", dit-il. (http://architecturedz,bloguez.com)<br />

Bibliothèque universitaire Le Mirail, Toulouse – France 1997 – 2003<br />

La bibliothèque universitaire centrale de l'université du Mirail a ouvert ses portes en 2004, soit 7 ans 1/2 après que l'architecte<br />

Pierre Riboulet ait remporté le concours. Elle vient s'établir entre la Maison de la Recherche et l'Arche dans la nouvelle<br />

configuration de la "façade de l'Université constituée de "plots".<br />

Construite sur un emplacement particulièrement complexe en terme de contrainte spatiale et morphologique, elle jouit de toute la<br />

science des volumes et de l'articulation des fonctions dont a su faire preuve Riboulet tout au long de sa carrière jusqu'à sa mort en<br />

2003. On y retrouve ainsi son goût pour les vues indirectes, les doubles hauteurs, les patios cachés, les galeries suspendues...<br />

Le RDC (140 m NGF) reste comme auparavant dévolu aux stationnements du campus, tandis que les magasins s'organisent 2,60 m<br />

au-dessus. Le RDC public (148 m NGF) est situé 2 m au-dessus du niveau du sol de l'Université au droit de l'Arche et 1,85 m audessous<br />

du 2° étage du bâtiment de la recherche. De longues rampes de faible pente relient ces trois niveaux en conservant la logique<br />

du reste du Master Plan de Candilis, organisé autour de vastes circulations couvertes, mais à l'air libre. 2 étages encore surplombent<br />

le RDC public. (http://www.pps-archi.eu)<br />

Bibliothèque centrale université Cergy-Pontoise – France 1996 – 1999<br />

Place des Cerclades, 95000 Cergy-Préfecture, Maître d’ouvrage : région Ile-de-France, Conducteur d’opération : EPA de Cergy-<br />

Pontoise, Maître d’œuvre : Pierre Riboulet, assisté de André Mao, Collaborateurs extérieurs : Beaulieu Ingénierie (BET, économie et<br />

pilotage), Surface hors œuvre nette : 8 900 m 2<br />

Bibliothèque francophone multimèdia, Limoges – France 1993 – 1998<br />

Le contexte<br />

La ville de Limoges, le commanditaire, a fait construire cette bibliothèque multimédia en centre-ville. La bibliothèque a une vocation<br />

régionale et s’étend sur 14 800 m2 sur le site de l’ancien hôpital. La structure est ouverte au public le 12 septembre 1998. Le<br />

nouvel équipement a coûté 22 millions d’euros (40% de l’équipement financés par la ville de Limoges) et a bénéficié du concours<br />

financier de l’Etat pour la<br />

même somme (6 millions d’euros hors subvention mobilier et informatique), du conseil général de la Haute-Vienne pour 10% (2,1<br />

millions d’euros) et du<br />

conseil régional du Limousin pour 10% (2,2 millions d’euros). Cet établissement a été aussitôt reconnu en tant que Bibliothèque<br />

Municipale à Vocation Ré-<br />

gionale (B.M.V.R.) et en tant que Pôle d’excellence associé à la Bibliothèque nationale de France dans les domaines du théâtre, de la<br />

poésie et de la critique francophones. La B.f.m. constitue dans la réalité un vaste réseau : six bibliothèques municipales<br />

reliées entre elles par un réseau de fibres optiques leur permettant de proposer les mêmes services à tous.<br />

Le projet, situé au cœur de la ville historique, a permis d’aménager l’ancien hôpital, tombant en ruine car abandonné au profit du<br />

C.H.U., ainsi qu’une vaste friche située aux alentours. La bibliothèque a été le premier édifice de ce vaste projet d’aménagement<br />

urbain. Sa construction a précédé l’édification de bâtiments universitaires, de logements et de différents équipements publics. Cet<br />

aménagement s’effectue en outre sur les fondations du quartier du forum romain : des axes romains ont pu être dégagés lors des<br />

fouilles préliminaires. Une mosaïque du début de l’ère chrétienne, datant d’Augustoritum, a été mise au jour.<br />

L’édifice<br />

Cet édifice résolument moderne intègre des vestiges de l’histoire locale : la bibliothèque reprend l’orientation des voies romaines et<br />

de ce fait n’est pas disposée parallèlement à l’hôpital. Le plan est totalement centré sur la grande mosaïque, des parties de l’ancien<br />

hôpital à architecture classique subsistent encore en façade latérale. L’édifice est à ce titre un continuum. La façade principale sur<br />

l’avenue Baudin est formée tel un volume distinct qui s’avance. Elle est intégraBibliothèque francophone multimédia lement vitrée<br />

sur ses trois faces, chapeautée d’une corniche-auvent, et invite le passant à entrer. Une fois franchi le hall, la bibliothèque est<br />

organisée autour d’un grand plateau central, salle unique de 15 000 m2 où les livres sont disposés en accès libre, dédoublé par une<br />

ceinture en hauteur d’un étage mezzanine. Afin de privilégier la lecture et la réflexion, trois verrières circulaires dispensent<br />

un éclairage zénithal et peu de vues sur l’extérieur existent. Ces verrières, prolongées de volumes coniques, forment des cônes de<br />

lumière et sont équipées de stores vénitiens pour dispenser une lumière toujours maîtrisée. L’architecte parle de « lieu plein<br />

éclairé de l’intérieur ». La façade de cette salle sur la rue François-Mitterrand est en granit, référence à la pierre du pays et à la<br />

sérénité solide du livre, et<br />

en vitrage avec deux longs bandeaux vitrés formant mouvement vers l’infini (la première en bas et la deuxième sous la cornicheauvent),<br />

et permettent à la salle d’être à la fois lieu intime et lieu d’ouverture. Un escalier à ressauts supporté par des haubans,<br />

eux-mêmes fixés à la corniche en béton et métal adoptant la forme d’un portique, rompt la façade monobloc de granit et crée<br />

l’illusion d’un mouvement vers le ciel. L’architecture est alors formée d’emboîtements successifs largement en débord du cadre<br />

strict de l’édifice. Un jardin d’hiver très moderne (trois parois de verre trempé-collé, glaces suspendues par des ventouses aux<br />

poutrelles métalliques, deck posé à terre) met<br />

en relation les murs subsistants de l’ancien hôpital, bordant le jardin par un mur portique de granit enduit, et le bâtiment neuf très<br />

vertical en granit et longues bandes vitrées. Actualité Le bâtiment assure toujours sa vocation initiale. Il est labellisé Patrimoine du<br />

XXe siècle par arrêté du 25 mars 2002. (http://www.banque.pdf.fr)<br />

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