la harpe. cours de littérature - Notes du mont Royal
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ANQEfS. •<br />
aapembléas 9 m Mm <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux qu'il a?ail auparavant. '<br />
Cest pour ce<strong>la</strong> que l'esc<strong>la</strong>ve dit recevez vm tmù<br />
oboMê* Seatea-vous toute h <strong>la</strong>esse? -* Oui, je<br />
conçois que ce<strong>la</strong> .peut vous amuser. ¥ous s - POÉSfE. . . . fax m<br />
.<strong>du</strong> boulevard y et qu'ftu'Ôlilieu <strong>de</strong> toutes ces farriS** •<br />
grossièremei||.bouffotipes<br />
gaves<br />
?©tre CKéûE par eœtir; tous le voyez tous les jours ; •<br />
v0114vivez avec lui. Manque m'importe, à moi, tout<br />
le mal tju'on dit <strong>de</strong> Cléon? Et pourquoi voulez-vous<br />
que je me mette l'esprit à <strong>la</strong> # torture pour comprendra<br />
les sarcasme» énginatiqùeB <strong>de</strong> votre Aristophane?<br />
— Mais aussi ce n'est pas pour vous qu'il<br />
a écrit. A qui voulez-vous doue qu'un poète 1mœatlipa<br />
cherche à p<strong>la</strong>ire, si ce n'est à ses juges<br />
naturels s à ses concitoyens ? — Mais quand II ferait<br />
m surit <strong>de</strong> p<strong>la</strong>ire à d'autres, il n'y aurait pas <strong>de</strong>*,<br />
mal f et peut-être n'e» fawbftit-3 que mieux. U vous<br />
sert sajou votve'godt, c'est fort bien <strong>la</strong>it ; mais eê°<br />
goit peut changer, et ? es tassais pourront fort bien<br />
•'amuser un peu moins que vous <strong>du</strong> gâteau <strong>de</strong><br />
Pyfe et dû cuir <strong>de</strong> Gléon. Je crois que cet Emipile,<br />
ce ils d'une marchan<strong>de</strong>* d'herbes, comme<br />
l'appelle ingéaicuseinent Aristophane, *a travaillé<br />
<strong>du</strong>es un genre un pu plus <strong>du</strong>rable. Je ne serais<br />
pas surpris que, é<strong>la</strong>ns lès siècles à tenir, et chez<br />
#nit»s nations, Il ne fût encore mû grand poète ,<br />
et que. votre Aristophane , s'il .parvient à <strong>la</strong> posté*<br />
vite, tfy eAt d'autre rang que eelu^d'un satirique<br />
qui a réussi dans le plu» aisé <strong>de</strong> tous les genres<br />
d'esprit,, eehrf'<strong>de</strong> <strong>la</strong> raééhâneeté, et quf a insulté<br />
grossièrement," dans Euripi<strong>de</strong>, un homme qui a<br />
en le talent rare <strong>de</strong>* travailler pour tous les siècles.<br />
Lai petite conversation que. je viens, d'avoir au<br />
théâtre d'Athènes nous a-déjà donné quelques no-<br />
Iléus sur Aristophane. Us coup ef œil très-rapi<strong>de</strong><br />
sur chacune <strong>de</strong> ses pièces, et quelques' traits détachés<br />
, quelques esquisses <strong>de</strong> scènes , doivent suffire<br />
ici pour achever l'idée qu'on peut s'en former;<br />
car il ne faut pas s'imaginer qu'il soit question <strong>de</strong><br />
p<strong>la</strong>n, d'action 9 d'intrigue , d'Intérêt, d'ordonnance<br />
dramatique 9 d'aucune <strong>de</strong>s bienséances théâtrales ;<br />
<strong>de</strong> siWations ou <strong>de</strong> caractères comiques : rien <strong>de</strong><br />
tout ce<strong>la</strong>. Supposons qu'à l'époque <strong>de</strong> <strong>la</strong> Fron<strong>de</strong><br />
ira poëte <strong>du</strong> temps; un p<strong>la</strong>isant lia mo<strong>de</strong>,;Un<br />
Mot, par eiemple, ou on Marigny ; sa fil amusé à<br />
mettre Sur le théâtre le Coadjuteur, le <strong>du</strong>c <strong>de</strong><br />
Beaufort, le grand €ondé, le frère <strong>du</strong> roi, les daines<br />
<strong>de</strong> Chevreuse et <strong>de</strong> Montbazon, et à représenter en<br />
ridicule tout ce qui se passait alors à l'archevêché»,<br />
au Luxembourg, au Pa<strong>la</strong>is-<strong>Royal</strong>, au parlement , et '<br />
dans les halles; supposons que ces satires, misef en<br />
scènes, tantôt.réelles, tantôt allégoriques, fussent<br />
un composé <strong>de</strong> Fesprit <strong>de</strong> Rabe<strong>la</strong>is t <strong>de</strong>s <strong>la</strong>zzi-d'Àr-*<br />
lequin 9 <strong>de</strong>s farces Je. Sc^ramouche r '<strong>de</strong>s harangues<br />
<strong>de</strong>s char<strong>la</strong>tans <strong>du</strong> Pont-Neuf, -et i#s para<strong>de</strong>s<br />
% on distingua un fdhçlf'«<br />
d'imagination, quoique .tite«dérériée,*Iuifc §sprjt*<br />
fertile en.inraiSpis satiriques, et -uneTsôrtsT<strong>de</strong>*'''<br />
verve saiis aucun goût, ce Wrait noflr^ Aristophane^*<br />
On sent que.<strong>de</strong> pareilles #I|cas mm sMlent % au-.'<br />
jourd'hui d'aucun intérêt pour*nôuj,*ti tf. i/est *<br />
par l'espèce <strong>de</strong> curiosité qucnol&pounjQns $rojr<br />
le rechercher les détails fa«t«Icj!es <strong>de</strong>s fssaplles<br />
<strong>de</strong> ee'temps-là f cjwnrae nous lisons <strong>la</strong> # .Çsl|rê MM* •<br />
nippée pour étudier Fesprit <strong>de</strong> <strong>la</strong> «Ligue*,* el te .<br />
Cmfepwn ifeiSasey pour connaître* <strong>la</strong> eoim le<br />
Henri* IIL II-en est <strong>de</strong>' même'<strong>de</strong>s M蜧 d'Arjs-' 0<br />
tophane; c'est l'histoire qu'on y jffetft étudier<br />
plutôt que le tléltse* Un poëte comique éMt alotfs.<br />
un homme <strong>de</strong> parti , f|I as|it son «ris |ur fes-af*<br />
faires publiques, et qui le disait su».le filtre;<br />
.comme*les orateurs dans Ptittemblée / ai ce n'est 4 '*,<br />
que <strong>la</strong> forme était toute différente, et.que l|it*<br />
Athéniens, <strong>de</strong> tous les peuples'le plus léger,! j plus<br />
frivole, le ptafsfsp s le plus médisant, écoutaient* .*<br />
avec beaucoup plus d*atté\ition jas» bouffonneries. *<br />
<strong>de</strong> leurs poêles que jes harangùes^<strong>de</strong> leurs or#<br />
tsars. Il faut bien savoir à q«l abus, à quel excès .<br />
était pousse* <strong>la</strong> liberté démocratique fpo^urVftribt» "<br />
voir' tout m e|ie <strong>la</strong>is m £efire*a pu.osee. Aristo* * *<br />
phaneii La guerre 1 eftï Péloponèse <strong>du</strong>rait <strong>de</strong>puis<br />
ils ans : c'était Périclès qui 'avait étl c|sfip <strong>de</strong><br />
l'entreprendre, pour ne p^s*<strong>la</strong>isser perdre au*<br />
Athéniens l'ejspece <strong>de</strong># supvématip# cpl|s tfvlient *<br />
dans <strong>la</strong> Grèce <strong>de</strong>puis les J>atàille^<strong>de</strong>^{pratfioQ a et . .<br />
d§ Sa<strong>la</strong>minè, et que Lacédémone,s'eff^nçali <strong>de</strong>.- *<br />
reprendre sur eux. L'Àttiquo étant u^Qyffouveir» -.<br />
<strong>du</strong>'côté <strong>de</strong> <strong>la</strong> Laeonie, il étajt^ facile aux LaMcîèV* . '<br />
moniens <strong>de</strong> partes les rawpes. jusqi'apx^ portei"*<br />
d'Athènes, dont <strong>la</strong> puissance ccaslstajt surtout dans *<br />
ses- forces <strong>de</strong>'mer. 11 îffMvait^u'Athèjies, \imm : ^<br />
' vai^eaiix, irfestaît les ê pos§essïtftis.*<strong>de</strong>s Laeidé- # *<br />
monien». M ;qiiê ceui-ci, avec leurs aralées dr ••<br />
terre, déso<strong>la</strong>ient;l'Atti^ue. Cet|e # #Htproatt?e, m<br />
plutôt cette réciprocité Je* boas et <strong>de</strong> maufâïs stfc; .<br />
ces, et <strong>du</strong> ûial.qu'otf faisait'ovqjjbn^sqpffiait dé<br />
part et d'autre /<strong>du</strong>rait clepuia. six aa*|* On.néfo'-- ,<br />
ciait pour <strong>la</strong> paix : le peuplent iésiplf; mais les t\<br />
grands 9 les généraux d ? armé§"? ettrf a«t{ig9 Cléon -<br />
et Lamachos, ne <strong>la</strong> vou<strong>la</strong>ient fa^ # Aristophane •<br />
veut peftua<strong>de</strong>r qpe l^.|pix*ist;néces^ije. Il fait<br />
me pièce qui s^appellé les Aè'hSr^^M» -<strong>du</strong> nom<br />
d'un bour^<strong>de</strong> l'ptique^ nomn|# Jckarne, où se _•<br />
passe <strong>la</strong> s^ène.'C^st fne. sufta # mascara<strong>de</strong>s bwrl