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la harpe. cours de littérature - Notes du mont Royal

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COOIS DE L1TTÉ1ATIJML<br />

tm<br />

prié ainsi, il n'y a ni souhait si imprécation ; il y<br />

a jugement et prédiction : et apparemment Bien 'est<br />

le maître.<br />

Four ce qui est île Ba?M lui-même, il n'y a qu'à<br />

lire son histoire 9 où ses fautes ne sont nullement<br />

dissimulées, os Terra qu'il s'y eut jamais d'homme<br />

moins porté à <strong>la</strong> vâigeasee. Jamais il n'es tira aucune<br />

d'aucun <strong>de</strong> ses ennemis, quoiqu'il en eût reçu<br />

les plus fiokeets outrages, et qu'ils lut eussent fût<br />

tout le mal qu'ils pouvaient* II eut <strong>de</strong>ui fois en son<br />

poutoir <strong>la</strong> fie <strong>de</strong> sou plus furieux oppresseur, Saûl ,<br />

et s'eut pas même <strong>la</strong> pensée d'y attenter. 11 n'y a<br />

nulle part <strong>de</strong> récit plus touchant que celui <strong>de</strong> tout<br />

ce qui se passa <strong>de</strong> part et d'autre en ces <strong>de</strong>ui rencontres.<br />

Tous ses autres ennemis obtinrent <strong>de</strong> lui<br />

leur pardon dès qu'il fut sur le frêne* 11 al<strong>la</strong> même<br />

jusqu'à dissimuler les attentats <strong>de</strong> l'insolent Joad ,<br />

en considération <strong>de</strong> ses grands sertie», et s'en remit<br />

à son successeur Salomos <strong>du</strong> sois <strong>de</strong> lespuniry<br />

parce qu'ils dotaient être punis. Qnnnd il éprouva<br />

<strong>la</strong> plus insigse trahisos <strong>de</strong> <strong>la</strong> part d'un <strong>de</strong> ses intimes<br />

amis, Achitophel, il ne <strong>de</strong>manda pas à Dieu <strong>de</strong> le<br />

faire périr, mais Seulement <strong>de</strong> déconcerter ses <strong>de</strong>sseins,<br />

et d'arrêter l'effet <strong>de</strong> sa politique, qui était<br />

connue : htfutua, Domine, cmuiiimm JekMûpàet<br />

Ce M toute sa prière : elle n'est pas d'un homme<br />

visdicatif. A?ut <strong>de</strong> livrer bataille au rebelle Absalon,<br />

le seul ordre qu'il donna fut que personne s'osât<br />

mettre <strong>la</strong> main sur lui : c'était son ils, j'en contiens<br />

; mais combien <strong>de</strong> rois n'auraient pas été pères<br />

m cette occasion 111 s'y en eut qu'une oè il fut au<br />

moment <strong>de</strong> se porter à <strong>la</strong> vengeance : c'était contre<br />

dès qu'il eut enten<strong>du</strong> AMgaïl; et il rendît grâce à<br />

Dieu et n'omir pas permit qu'U commit vm<br />

grm<strong>de</strong>fcmie:^f®m%mlm'nmb9à avait poussé bien<br />

loin l'inhumanité et l'ingratitu<strong>de</strong>.<br />

11 <strong>de</strong>man<strong>de</strong> soutent à Dieu <strong>de</strong> Js ê&temrêe s es<br />

emnemU, <strong>de</strong> emfmérê eem qui m wméemi à m<br />

tffc, <strong>de</strong> ks foire tomber ems>mêmês dsm k$ pièges<br />

qu'ik M ten<strong>de</strong>nt, eic> ; m qui signlia c<strong>la</strong>irement<br />

qu'il s'en remet à <strong>la</strong> justice «Maine <strong>de</strong>s moyens<br />

qu'elle tondra employer pour le sauter, pan» que<br />

lui-même, comme on le toit par son histoire, n'en<br />

emploie aucun pour leur faire <strong>du</strong> mal. Il ne s'occupe<br />

jamais qu'à se présertnr, ce qui assurément est<br />

très-permis ; et Dieu ne défend à personne <strong>de</strong> Tintoquer<br />

contre les méchants, quand il lui p<strong>la</strong>ît in<br />

leur donner <strong>la</strong> puissance. C'est toujours us temps<br />

d'épreute et <strong>de</strong> punition pour les hommes, et c'est<br />

à leurs prières d'obtenir que 'ce tamp soit abrégé*<br />

En un mot, les trois gran<strong>de</strong>s vertus <strong>du</strong> efaristianisme,<br />

<strong>la</strong> foi, l'espérance, et <strong>la</strong> charité, respirent<br />

dans les Psaumes f comme dans tous les litres émanés<br />

<strong>de</strong> l'Esprit saint; et c'est là ce qui rendra toujours<br />

ce recueil si précieux. Car, sans <strong>la</strong> foi » Unie eat privée<br />

<strong>de</strong> lumière ; sans <strong>la</strong> charité, le cœur est vîie <strong>de</strong><br />

bonnes centres; sans l'espérance, <strong>la</strong> tie n'a point<br />

d'objet, et <strong>la</strong> mort point <strong>de</strong> conso<strong>la</strong>tion. Disonsdoso<br />

à Dieu avec le Psalmisto :<br />

« Hesresx rhomiê que tons-mtoe aura Instruit f et à<br />

qui tous énrei enneigée votre loi, ain <strong>de</strong> lui adoucir les<br />

jours nantais, jusqu'à m que le pécheur ait eeaaaé <strong>la</strong> fosse<br />

oè U doit tomber ! Meatm kmm qmm êm amalàaria, D»><br />

mine, et <strong>de</strong> feev fus doeueris eum 9 ut mitigés ei êàeèms<br />

Nabal. 11 eut tort; mais M ierecoiuiut sur-lfrcfaamp, maiU, êùnœjbdêatwpeeeatwifimm, » Ps. 93.<br />

INTEODUCTION.<br />

;—c»e;CwC.;c :=::.=<br />

LIVRE SECOND. - ELOQUENCE.<br />

Mous passons <strong>de</strong>-<strong>la</strong> poésie à l'éloquence : <strong>de</strong>s<br />

objets plus sérieux et plus importants, <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s<br />

plus aévèree et plus réfléchies tont remp<strong>la</strong>cer les<br />

jeux <strong>de</strong> Flmapnetlon et les illusions variées <strong>du</strong> plus<br />

sé<strong>du</strong>isant <strong>de</strong> tous les arts. Ce n'est pas qu'ils n'aient<br />

tous entre eux <strong>de</strong>s rapports nécessaires et <strong>de</strong>s points<br />

<strong>de</strong> contact, par lesquels ils communiquent les uns<br />

avec les autres. Ainsi l'imagination f non pas, il est<br />

•rai, celle qui intente, mais celle qui peint et qui<br />

émeut, est essentielle à l'orateur comme au poète;<br />

et k poète, dans le plus tif accès, d'enthousiasme,<br />

ne doit pas perdre <strong>de</strong> tue <strong>la</strong> raison. Mais celle-ci do­<br />

mine beaucoup plus dans l'éloquence, et celle-là dans<br />

<strong>la</strong> poésie. En quittant feee pour l'autre, nous <strong>de</strong>tons<br />

nous igurer que nous passons <strong>de</strong>s amusements<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> jeusesse aui trataux <strong>de</strong> l'âge mûr ; car <strong>la</strong><br />

poésie est pour le p<strong>la</strong>isir, etféloquenee est pour les<br />

affaires. Les vara ne sont guèreun objet sérietnt que<br />

pour celui qui les composé : ce qui fait sos occupation<br />

est le dé<strong>la</strong>ssement <strong>de</strong> ses lecteurs. Mais quand<br />

le ministre <strong>de</strong>s autels annonce dans <strong>la</strong> chaire les<br />

gran<strong>de</strong>s tentés <strong>de</strong> <strong>la</strong> morale , auxquelles l'idée d'un<br />

premier Être rémunérateur et vengeur donne use<br />

sanction eécaaaaalra et ancrée ; quand le défenseur <strong>de</strong><br />

llnnoeence fait entendre sa toix dans les tribunaux ;<br />

quand l'homme d'État délibère dans les conseils

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