la harpe. cours de littérature - Notes du mont Royal
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ANCIENS. — ÉLOQUENCE.<br />
après, legs!» lui-même vient me trouver dans <strong>la</strong> «le<br />
in préteur; et, après m'avoir suivi quelque temps, i m®<br />
tire à récart : le crains, me éll-U , qm vom n'mgez mr<br />
if cttwr <strong>la</strong> msmère êmt je me mis expliqué <strong>de</strong>want<br />
ëm œnàtwmirs, torsqu'en^daêdant mntremm et Sa-<br />
Dans une <strong>de</strong> sas lettres à Tacite, il peint avec <strong>de</strong>s<br />
traits aussi nobles que touchants Fusion qui règne<br />
entre eux 9 et qui <strong>de</strong>vrait régner entre tous ceux que<br />
kg talents ren<strong>de</strong>nt supérieurs aux autres hommes,<br />
et ne ren<strong>de</strong>nt pas toujours supérieurs à l'envie.<br />
« Tai lu votre ouvrage, et j'ai marqué avec te plus <strong>de</strong><br />
•cta qu'il m f a été possible ce qui m'a para <strong>de</strong>voir être ou<br />
changé ou retranché. J'ai centaine <strong>de</strong> dire <strong>la</strong> vérité, et vous<br />
ahnet à l'entendre; car personne no soutire plus patiemment<br />
<strong>la</strong> critique que ceux qui méritent <strong>la</strong> Souaiige. A présent<br />
c'est votre tour, et j'attends vos remarques sut l'ouvrage<br />
que je vous ai conié. 0 l'honorable et te charmant coinmerce<br />
que cette réciprocité <strong>de</strong> lumières et <strong>de</strong> secoure! Qu'a<br />
•'cal doux <strong>de</strong> penser que, si Sa postérité s'occape <strong>de</strong> nous,<br />
HT<br />
on saura à jamais combien 11 y a eu entre sous d'union, <strong>de</strong><br />
eosiance 9 et <strong>de</strong> franchise i Ce sera un exemple rare et remarquable,<br />
que <strong>de</strong>ux hommes, à peu près <strong>du</strong> même âge<br />
et dû même rang, et <strong>de</strong> quelque nom dans les lettres ( car<br />
il faut bien ejee je parle mo<strong>de</strong>stement <strong>de</strong> vous, pnisqueje<br />
crins Rmfm, M m'éckapp® <strong>de</strong> Are : Sstrims Mufm est parte es même temps <strong>de</strong> mol), se soient aidés et soutenus<br />
mtormtemrquim pique d'imiter Ckéron, et qui n'est mutuellement dans leurs éto<strong>de</strong>s. Dans ma première jeu<br />
pm mmimi <strong>de</strong> feloqwenm êe mire sièelê. Je lui réposnesse, et lorsque vous aviez déjà <strong>de</strong> <strong>la</strong> réputation et <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
dit que c'était kl qui m'apprenait qu'il y avait <strong>de</strong> <strong>la</strong> mau gloire, toute mon ambition était <strong>de</strong> suivre vos traces, <strong>de</strong><br />
vaise intestlos dans ses parafes ; que 9 sans si» aveu , j'au loin, i est vrai, mais <strong>du</strong> moins <strong>de</strong> plus près que tout anrais<br />
pu tes prendre pour use louange; car ajoutai-je, je tre. O y avait d'antres hommes célèbres par leur génie;<br />
tm pique en effet €ïmkter Cieérom, et ne gôéte pas in~ mais vous me paraissiez f par un rapport naturel entre nous<br />
finement l'élêqumœ êe notre siècle, le crois qu'il est <strong>de</strong>ux, celui que je pouvais et que je <strong>de</strong>vais imiter. C'est ce<br />
insmsé<strong>de</strong>me pm se proposer pomrmmdèle en tout genre qui fait que je m'app<strong>la</strong>udis tant <strong>de</strong> ce que mon nom est cité<br />
m qu'il f o dé mieux. Mais puisque vous mm sou avec te vôtre lorsqu'il est question <strong>de</strong>s gens <strong>de</strong> lettres, <strong>de</strong><br />
venez si Mm <strong>de</strong> cette p<strong>la</strong>idoirie <strong>de</strong>mmt les cmmm- ce qu'on pense à moi lorsqu'on parle <strong>de</strong> vous. Ce n'est pas<br />
vin , mmmmt me&vom oublié celle oà vom m'inler* qu'il n'y ait <strong>de</strong>s écrivains qu'on nous préfère ; mais il m'im<br />
mgedtm sur Moêesêm? Ici tm» somme <strong>de</strong>vint ping pâle porte pou dans quel rang on nous mette ensemble, parce<br />
encore qu'il s'avait coutume <strong>de</strong> Fêtre, et, tout es baibs- qu'à mon gré te premier <strong>de</strong> tous est celui qui vient après<br />
iâanft9 me dit que €@ s'était pas à moi qu'îles vou<strong>la</strong>it alors, vous. 11 y a plus : vous <strong>de</strong>vez avoir remarqué que dans les<br />
. mais à Mo<strong>de</strong>stes. Vous voye» le caractère <strong>du</strong> personnage, testaments on sous <strong>la</strong>issé <strong>de</strong>s legs semb<strong>la</strong>bles à l'un et à<br />
qui s?eee l'envie qu'il a eae ie nuire à m aalàeereiiï feutre, à moins que te testateur n'ait été l'ami particulier<br />
exilé. An anrplnsy il m'en êmm eue excellente raison. <strong>de</strong> f ea <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux. Je conclus que sous <strong>de</strong>vons sous en ai<br />
iÊmfmim , iit-i y seuil écrit <strong>de</strong> «el , dsm urne lettre qui mer davantage 9 puisque les étu<strong>de</strong>s 9 tes meeurs ; k réputa<br />
fmt Im è&wmitim, cm propres etefs : Megulw, k plus tion, et esln tes <strong>de</strong>rnières volontés <strong>de</strong>s hommes, sous<br />
mmkmmi dm Mpèêm. fous verrez qm Mo<strong>de</strong>stm mait unissent par tant <strong>de</strong> liens. »<br />
grand tort. Ce M à peu près là toute notre conversation :<br />
je ne voulus pas Rengager pies avant, peer me réserver Quelquefois ce§ lettres ne contiennent que <strong>de</strong>s<br />
tonte ma liberté jusqu'au retour <strong>de</strong> mon ami Maurise. Je anecdotes p<strong>la</strong>isantes, telles que celle-ci :<br />
sais fort bien qu'un légères n'est pas en homme aisé à « Tous n'avez pas été témois d'useassez singulière aven<br />
éétruire. H est riche et intrigant; bien <strong>de</strong>s gens te eoneldèture, ni moi nos plus : mais on m'es a parlé, comme elle<br />
reai ; Sa plupart te craignent s et <strong>la</strong> crainte est un sentiment venait <strong>de</strong> se passer. Polliesus Paulus, chevalier romain <strong>de</strong>s<br />
souvent pans fort que l'amitié même. Cependant il peut ar plus distingués et <strong>de</strong>s plos instruits, compose <strong>de</strong>s élégies :<br />
river que toute eetfe fortune déjà ébranlée tomba entière c'est chez lui un talent <strong>de</strong> famille; car il est <strong>de</strong> <strong>la</strong> même<br />
ment, car te pouvoir et le crédit <strong>de</strong>s méchants sont aussi ville maaMcfpaie que Properce, et il le compte parmi ses<br />
trompeurs qu'eux-mêmes. Mais, comme je vous te disf ancêtres. Il récitait publiquement ses élégies, dont <strong>la</strong> pre.<br />
j'attends Maurice : c'est nu homme do poids, un homme reière commence ainsi : Fêtes m'ordonnez, Prisetu....<br />
ie bon sens, instruit par Fexpértence, et que le passé peut Javolenus Priseus, Fus <strong>de</strong> ses meilleurs amis, qui était<br />
éc<strong>la</strong>irer sur l'avenir. €7est d'après ses conseils que je pren présent, se mit à dire tout d'un coup : Moi, je n'ordonne<br />
drai le parti d'agir ou <strong>de</strong> rester tranquille. Je vous ai tait rien. Imagiseï les ris et les p<strong>la</strong>isanteries. Ce Priscus s'a<br />
tout ce détail 9 parce eae notre amitié mutuelle exige que je pas <strong>la</strong> tête Mes saine, mais pourtant il remplie les <strong>de</strong>vof rs<br />
•cas <strong>la</strong>sse part, aeeraeeJesiect <strong>de</strong> mes actions, mais <strong>de</strong> publies, il est admis dans les conseils, il professe même<br />
nies pensées. »<br />
te droit civil; en sorte que cette saillie n'en fut que pins<br />
ridicule et plus remarquable, et refroidit beaoeoap <strong>la</strong> lecture<br />
<strong>de</strong> Paulus. Avouez que ceux qui lisent en public ont<br />
bien <strong>de</strong>s soins à prendre : il fait qu'ils répon<strong>de</strong>nt, noftseulement<br />
<strong>de</strong> Seur bon sens, mais aussi <strong>de</strong> celui <strong>de</strong> leurs<br />
auditeurs. »<br />
Une autre lettre contient un acte <strong>de</strong> bienfaisance,<br />
également honorable pour celui qui en était Fauteur,<br />
et pour celui qui en était l'objet. Elle est <strong>de</strong> 1a plus<br />
gran<strong>de</strong> simplicité, et c'est ce qui en <strong>la</strong>it le mérite.<br />
Pline écrit à Quintilien :<br />
« Quoique vous soyez très-simple et très-mo<strong>de</strong>ste dans<br />
votre manière <strong>de</strong> vivre, et que vous ayez élevé votre lie<br />
dans tes vertus convenabtes à <strong>la</strong> fille <strong>de</strong> Quistilies et à <strong>la</strong><br />
ïM^ïe^Éleiei^ttw^<br />
ffonias Ceter9 homme <strong>de</strong> distiBction, et à qui ses émpSois