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Mémoires historiques, tome second - Chine ancienne

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Se-ma Ts’ien — <strong>Mémoires</strong> Historiques<br />

Tome II<br />

un jour ; (Ts’in) Kia périt ; son p.255 armée se soumit ; King Kiu s’enfuit<br />

et vint mourir dans le territoire de Leang (133).<br />

Quand Hiang Leang eut réuni à ses troupes celles de Ts’in Kia, il<br />

campa à Hou-ling ; il se proposait d’aller dans l’ouest avec son armée.<br />

L’armée de Tchang Han arriva à Li (134). Hiang Leang détacha alors ses<br />

généraux Tchou Ki-che et Yu Fan-kiun pour l’attaquer ; Yu Fan-kiun<br />

mourut ; l’armée de Tchou Ki-che fut battue et vint se réfugier à Hou-<br />

ling. Alors Hiang Leang mena son armée à Sie (135) ; il fit périr (Tchou)<br />

Ki-che.<br />

Avant cela, (Hiang Leang) avait détaché Hiang Yu pour qu’il attaquât<br />

(la ville de) Siang-tch’eng (136). Siang-tch’eng se défendit et ne se<br />

rendit pas. Quand elle eut été prise, tous les habitants furent<br />

exterminés. (Hiang Yu) revint rendre compte de sa mission à Hiang<br />

Leang.<br />

Hiang Leang, apprenant que le roi Tch’en était certainement mort,<br />

manda à tous les généraux qu’il avait détachés (dans différentes<br />

directions) de se rassembler à Sie pour aviser à la situation. En ce<br />

temps, le gouverneur de P’ei, qui s’était révolté de son côté à P’ei (137),<br />

vint.<br />

Il y avait un homme de Kiu-tch’ao (138) qui se nommait p.256 Fan<br />

Tseng et était âgé de soixante-dix ans ; il vivait habituellement retiré<br />

chez lui et aimait les combinaisons extraordinaires. Il alla auprès de<br />

Hiang Leang pour lui donner des conseils en ces termes :<br />

— Que Tch’en Cheng ait été battu, c’est ce qui devait<br />

certainement arriver. En effet, lorsque Ts’in détruisit les six<br />

royaumes, c’est celui de Tch’ou qui était le plus innocent ;<br />

depuis que le roi Hoai entra dans le pays de Ts’in et n’en<br />

revint point (139), les gens de Tch’ou en ont conservé un<br />

ressentiment qui dure jusqu’à aujourd’hui. C’est pourquoi<br />

Nan-kong (140), du pays de Tch’ou, a dit : Quand même<br />

Tch’ou ne compterait que trois familles (141), celui qui<br />

anéantira Ts’in, ce sera p.257 certainement Tch’ou. —<br />

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