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Mémoires historiques, tome second - Chine ancienne

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Se-ma Ts’ien — <strong>Mémoires</strong> Historiques<br />

Tome II<br />

<strong>second</strong>aire de Hiu, qui s’appelle Che-leang ; à cause de son voisinage de la<br />

petite rivière Che-leang, province de Ho-nan.<br />

05.(361) Le général en chef de Han.<br />

05.(362) Se-ma Ts’o est l’ancêtre de Se-ma Ts’ien. Cf. Introduction, p.XII.<br />

05.(363) Le pays de Chou avait sa capitale à Tch’eng-tou, la capitale du Se-<br />

tch’oan. L’histoire de cet ancien royaume nous a été conservée dans ce curieux<br />

livre intitulé Hoa yang kouo tche (réimprimé dans le Han wei ts’ong chou, cf.<br />

Wylie, notes… p. 210, 1 e col., ligne 22) qui mériterait d’attirer l’attention de<br />

quelque bon sinologue ; voici ce que nous apprend la section [] de cet<br />

ouvrage : le premier marquis de Chou qui se proclama roi fut un certain Ts’an-<br />

ts’ong ; il eut pour successeurs le roi Yu-fou puis le roi Tou-yu ; ce dernier prit<br />

le titre d’empereur et s’appela Wang-ti ; il abdiqua en faveur de l’empereur<br />

K’ai-ming ; il y eut alors neuf souverains successifs qui s’appelèrent K’ai-<br />

ming ; le dernier d’entre eux, le douzième par conséquent des rois de Chou,<br />

fut celui qui fut vaincu et qui vit son royaume anéanti par Se-ma Ts’o en 316<br />

av. J.-C. La raison qui motiva l’intervention du roi de Ts’in dans ces régions<br />

barbares fut la suivante : le roi de Chou avait donné en fief à son frère cadet<br />

Kia-meng le territoire de Han-tchong, (auj. préfecture de ce nom, dans le<br />

Chàn-si) ; Kia-meng avait pris le titre de marquis de Ts’iu ; il devint l’allié du<br />

roi de Pa (auj. préfecture de Tchong-k’ing, province de Se-tch’oan) ; le roi de<br />

Chou, qui était le rival de celui de Pa, fut irrité de la conduite de son frère<br />

cadet et voulut l’attaquer. Ce fut alors que le marquis de Ts’iu se réfugia<br />

auprès du roi de Pa et implora l’appui du roi Hoei-wen, de Ts’in. Celui-ci profita<br />

des dissensions de ces princes barbares ; il détruisit l’État de Chou, et, peu<br />

après, de Pa et de Ts’iu ; ces conquêtes n’étaient d’ailleurs que les préludes de<br />

la grande lutte que l’État de Ts’in allait engager contre l’État de Tch’ou.<br />

05.(364) Tchong-tou et Si-yang paraissent être l’équivalent de Si-tou et<br />

Tchong-yang ; Si-tou était situé sur le territoire de la préfecture de P’ing-yao,<br />

préfecture de Fen-tcheou, province de Chan-si ; Tchong-yang est aujourd’hui<br />

la sous-préfecture de Hiao-i, même préfecture, même province,<br />

05.(365) Cf. note 285.<br />

05.(366) Tch’ou-li Tsi était le frère cadet du roi Hoei, de Ts’in ; dans l’endroit<br />

où il demeurait il y avait de grands ailantes (sorte d’arbre) ; c’est pourquoi on<br />

le surnomma Tch’ou-li-tse, c’est-à-dire l’homme du district des ailantes (T’ong<br />

kien tsi lan, chap. IX, p. 32 r°). Cf. <strong>Mémoires</strong> <strong>historiques</strong>, chap. LXXI.<br />

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