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Mémoires historiques, tome second - Chine ancienne

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Se-ma Ts’ien — <strong>Mémoires</strong> Historiques<br />

Tome II<br />

il s’y plut et p.006 oublia de revenir (122). Le roi Yen, de Siu, fit des p.008<br />

troubles (123). Tsao-fou était cocher du roi Mou ; il revint dans (le p.009<br />

pays de) Tcheou à toute vitesse, parcourant mille li par jour, afin de<br />

parer aux troubles. Le roi Mou donna la ville de Tchao (124) en fief à<br />

Tsao-fou ; c’est à partir de ce moment que la descendance de Tsao-fou<br />

devint la famille Tchao. Cinq générations (125) après Fei-lien qui avait<br />

engendré Ki-cheng, c’est avec Tsao-fou que (cette branche de la<br />

famille) eut sa résidence distincte à Tchao ; (les princes de) Tchao en<br />

sont sans doute les descendants (126).<br />

Ngo-lai-ko (127) était le fils de Fei-lien ; il mourut p.010<br />

prématurément. Il eut un fils qui s’appelait Niu-fang. Niu-fang engendra<br />

P’ang-kao. P’ang-kao engendra T’ai-ki. T’ai-ki engendra Ta-lo. Ta-lo<br />

engendra Fei-tse. A cause de la faveur dont avait joui Tsao-fou, tous<br />

eurent le bénéfice de posséder la ville de Tchao et eurent pour nom de<br />

famille Tchao.<br />

Fei-tse résida à K’iuen-k’ieou (128). Il aimait les chevaux et les<br />

animaux domestiques ; il s’entendait fort bien à les nourrir et à les faire<br />

se reproduire. Les habitants de K’iuen-k’ieou parlèrent de lui au roi Hiao<br />

de (la dynastie) Tcheou. Le roi Hiao le manda et le chargea de<br />

surveiller ses chevaux dans la région comprise entre les rivières<br />

K’ien (129) et Wei (130) ; les chevaux prospérèrent beaucoup et se<br />

multiplièrent. Le roi Hiao désira le nommer héritier présomptif de Ta-<br />

lo (131) ; (or) la fille du marquis de Chen (132) était femme de Ta-lo et<br />

avait enfanté un fils, Tch’eng, qui était l’héritier présomptif ; le marquis<br />

de Chen parla donc au roi Hiao en ces termes :<br />

— Autrefois, p.011 la fille de Li-chan, mon aïeul, épousa le<br />

Jong Siu-hien ; elle enfanta Tchong-kiue ; celui-ci, à cause de<br />

cette parenté, se soumit aux Tcheou et défendit la marche de<br />

l’Ouest ; c’est pourquoi les gens de la marche de l’Ouest<br />

furent en bonne harmonie (avec les Tcheou). Maintenant nous<br />

avons donné derechef à Ta-lo une épouse qui a enfanté<br />

l’héritier présomptif Tch’eng. Chen et (Ta-)lo ayant contracté<br />

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