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Mémoires historiques, tome second - Chine ancienne

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Se-ma Ts’ien — <strong>Mémoires</strong> Historiques<br />

Tome II<br />

07.(341) Le marquis de Hai-tch’oen n’est autre que le ta-se-ma Ts’ao Kieou.<br />

07.(342) Cf. note 06.109.<br />

07.(343) Cf. <strong>Mémoires</strong> <strong>historiques</strong>, chap. XCVII.<br />

07.(344) La situation du Hong-keou, ou canal Hong, a donné lieu à d’assez<br />

longues discussions entre les érudits chinois. En premier lieu, comme le fait<br />

remarquer le commentateur Tchang Hoa, il faut distinguer le Hong-keou, qui<br />

était dans le voisinage immédiat de la ville préfecturale de K’ai-fong, d’un<br />

autre canal qu’on appelait le Koan-tou-choei, et qui traversait la sous-<br />

préfecture de Yang-ou, préfecture de Hoai-K’ing, province de Ho-nan. Certains<br />

auteurs ont confondu à tort le Koan-tou-choei avec le Hong-keou. — Le Hong-<br />

keou est le cours d’eau que Wang Pen, général de Ts’in Che-hoang-ti, dériva<br />

en 225 (cf. p. 121) avant J.-C., pour inonder la ville de Ta-leang (au nord-<br />

ouest, mais tout proche de la cité préfecturale de K’ai-fong), capitale de l’État<br />

de Wei. Dans le texte des <strong>Mémoires</strong> <strong>historiques</strong> qui raconte l’exploit de Wang<br />

Pen, le Hong-keou est appelé Ho-keou ; ce nom a induit en erreur certains<br />

critiques qui ont pensé que le Ho-keou était, non un cours d’eau, mais une<br />

dérivation du Hoang-ho déterminée artificiellement par Wang Pen lui-même ;<br />

mais, comme l’a bien montré Hou Wei, dans ses belles études sur le Tribut de<br />

Yu (H. T. K. K., chap. XL, dernière partie, p. 5 et 6), le Hoang-ho, qui passait<br />

alors bien au nord-ouest de K’ai-fong fou, n’a rien à faire ici ; il ne s’agit pas<br />

non plus, comme l’ont cru d’autres critiques, de la rivière qui est appelée<br />

Yong-tch’oan dans le Tcheou li et qui fut nommée depuis rivière Tsi. La rivière<br />

qui fut dérivée par WangPen était un petit cours d’eau qui passait à peu de<br />

distance au nord de K’ai-fong-fou ; elle est appelée Ho-keou et Hong-keou par<br />

Se-ma Ts’ien, et Lang-t’ang K’iu dans le livre des Han. — C’est de cette<br />

dernière rivière qu’il est question dans notre texte. Il est évident d’ailleurs que<br />

le cours actuel du Hoang-ho a complètement bouleversé l’hydrographie de<br />

cette région.<br />

07.(345) D’après une note du Che ki luen wen, le roi de Han se trouvait alors<br />

commander aux pays de Pa, de Chou, des trois Tsin (cf. note 280), de Yen, de<br />

Tchao, de Han, de Wei, de Ts’i et de Leang.<br />

07.(346) Dans le nom de [], le mot [] se prononce kia (ap. Jou Choen et le<br />

Dictionnaire de K’ang-hi). Yang-kia, qui passait pour avoir été construit par<br />

l’empereur T’ai-kang, de la dynastie Hia, reçut, sous Les Soei, le nom de T’ai-<br />

k’ang ; c’est aujourd’hui encore la sous-préfecture de T’ai-k’ang, préfecture de<br />

Tch’en-tcheou, province de Ho-nan.<br />

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