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Mémoires historiques, tome second - Chine ancienne

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Se-ma Ts’ien — <strong>Mémoires</strong> Historiques<br />

Tome II<br />

ngan, province de Chàn-si. L’origine de son nom est assez singulière : on sait<br />

que le mot yang désigne le nord d’une rivière et le sud d’une montagne ; la<br />

capitale des Ts’in, étant au nord de la rivière Wei et au sud des collines Kieou-<br />

tsong, était au yang de la rivière et au yang de la montagne ; d’où son nom de<br />

Hien yang qui signifie « tout-yang ».<br />

05.(331) Ce mot [] est ici l’équivalent de [], noter, inscrire. On publiait les<br />

instructions et les édits en les affichant sur ces piliers (Tong kien tsi lan, chap.<br />

IX, p. 9 r°). Les piliers appelés [] étaient placés en avant de la porte : au<br />

sommet était placé un poste d’observation et c’est pourquoi on les appelait<br />

aussi koan, observatoire ; selon une autre explication, ce nom leur venait de<br />

ce que le peuple les regardait koan pour y voir les édits qui y étaient affichés.<br />

Enfin un troisième nom appliqué à ces mêmes piliers était celui de siang-wei,<br />

le mot siang signifiant ici règle, modèle, et le mot wei signifiant haut, sublime,<br />

par allusion à la hauteur de ces piliers qui devaient être, en fait, de petites<br />

tours carrées à la base et rondes au sommet (cf. T’ong kien kang mou, chap.<br />

I, p. 12 r°)<br />

05.(332) On appelait ling les préfets qui administraient des préfectures d’au<br />

moins dix mille foyers, et tchang ceux qui administraient des préfectures de<br />

moins de dix mille foyers.<br />

05.(333) Dans le chapitre LXVIII des <strong>Mémoires</strong> <strong>historiques</strong>, on lit : trente et<br />

une ; comme c’est la leçon adoptée par le Tong kien kang mou, elle doit être<br />

correcte.<br />

05.(334) La phrase [] se trouve reproduite sans variante au chapitre LXVIII, p.<br />

2 v°. Le T’ong kien tsi lan et le T’ong kien kang mou écrivent […] :<br />

« On renonça au système de division des terres par neuf carrés (cf.<br />

ce système exposé dans Mencius, III, a. 3, § 13, 18, 19 et Legge,<br />

<strong>Chine</strong>se Classics, vol. II, p. 119, note au § 13) et on abolit les<br />

chemins du nord au sud et ceux de l’est à l’ouest.<br />

En d’autres termes, on supprima la division toute artificielle des terres qui<br />

prévalait au temps des Tcheou ; on ne les distingua pas en carrés d’une<br />

régularité géométrique séparés par des chemins perpendiculaires les uns aux<br />

autres et par suite on détruisit ces chemins eux-mêmes qui n’avaient plus de<br />

raison d’être. Le sens que nous donnons au mot [] est celui qui résulte de<br />

cette explication et du commentaire suivant du T’ong kien kang mou (chap. I,<br />

p. 12 r°)<br />

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