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Mémoires historiques, tome second - Chine ancienne

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Se-ma Ts’ien — <strong>Mémoires</strong> Historiques<br />

Tome II<br />

soixante-huit ; j’ajoute trois cents foyers au fief de chacun<br />

d’eux. Parmi les anciens officiers payés plus de deux mille che<br />

qui suivirent l’empereur Kao, je donne les revenus de six<br />

cents foyers aux dix personnes qui sont Tsoen, préfet du Yng-<br />

tch’oan, etc., cinq cents foyers aux dix personnes qui sont<br />

Chen-t’ou Kia, préfet du Hoai-yang, etc., quatre cents foyers<br />

aux dix personnes qui sont le wei-wei Ting, etc.<br />

(L’empereur) conféra à Tchao Kien, oncle maternel du roi de Hoai-<br />

nan, le titre de marquis de Tcheou-yang ; p.460 et à Se Kiun, oncle<br />

maternel du roi de Ts’i, le titre de marquis de Ts’ing-kouo (142).<br />

En automne, (l’empereur) conféra à Ts’ai Kien, ex-conseiller d’État<br />

(du roi) de Tch’ang-chan, le titre de marquis de Fan.<br />

Quelqu’un dit au conseiller de droite :<br />

— Vous avez d’abord exterminé les membres de la famille<br />

Lu ; vous avez été chercher le roi de Tai. Maintenant, vous<br />

vous êtes enorgueilli de votre gloire ; vous avez reçu de<br />

hautes récompenses ; vous occupez une place honorée. Le<br />

malheur ne peut tarder à vous atteindre.<br />

Le conseiller de droite (Tcheou) P’o donna alors sa démission en<br />

prétextant une maladie (143). On le laissa aller et le conseiller de<br />

gauche (Tch’en) P’ing devint le seul conseiller d’État.<br />

La deuxième année, au dixième mois (5 nov. - 3 déc. 179), le<br />

conseiller d’État (Tch’en) P’ing mourut ; de nouveau on nomma<br />

conseiller (Tcheou) P’o, marquis de Kiang.<br />

L’empereur dit :<br />

— J’ai entendu dire que, dans l’antiquité, les seigneurs qui<br />

établissaient leurs royaumes pour une durée de plus de mille<br />

années restaient chacun dans leurs terres et n’entraient (à la<br />

capitale) que pour apporter le tribut aux époques fixées. Le<br />

peuple ne souffrait pas ; les supérieurs et les inférieurs<br />

étaient satisfaits ; il n’y avait personne qui délaissât (144) la<br />

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